Des colonnes du Corriere della Sera, Pierluigi Pança démolit Paulo Dybala. Le journaliste est caustique envers le Bijou, footballeur dont le Juventus il a probablement compris qu’il pouvait s’en passer :
« La Juve a remporté les championnats de la renaissance avec Vucinic, Giovinco et Matri. Puis Conte, avec une métaphore désagréable et très vulgaire, non sans fondement, a dit qu’on ne pouvait pas s’asseoir dans un restaurant à 100 euros avec 10. Allegri est arrivé et a pris l’équipe en finale avec Barcelone jouant avec ce milieu de terrain plus Morata et le meilleur joueur de la dernière décennie de la Juve, Carlos Tevez.Pour le remplacer, le jeune Dybala, qui avait bien joué aux côtés d’Ilicic, a été acheté à Palerme.
Te souviens tu? La première année, 2015-16, Dybala marque 23 buts (y compris les tirs au but !), avec Morata 12, Mandzukic 13 et Kingsley Coman lâchent prise. L’année suivante la Juve débute en HD : il marque 19 (nombreuses pénalités) en jouant 31 matchs tandis que Higuain en marque 32. Le 3 juin 2017, en finale contre le Real, la Juve en HD avec Mandzukic sacrifié est débordée. C’était la Juve de et pour Dybala, mais on lui donne une seconde chance. Les fans de la Juventus se souviennent généralement d’un grand match de Dybala avec Barcelone lorsqu’ils ont commencé à le comparer à Messi, peut-être oublient-ils que le 3 avril 2018, Juve-Real, lorsque Dybala a été expulsé pour simulation.
Cette année-là, la Juve a compris que la HD manque de personnalité. Et, au lieu de s’améliorer lentement, il entame l’orgueil, ou les trois années qui ont détruit la Juve. Agnelli donne le feu vert, tandis que Fabio Paratici (sur qui tombe la damnatio memoriae) procède à la destruction économique, d’image et technique. Mais il y a un tiers responsable : lui. Tu prends Ronaldo (j’ai écrit pour ne pas l’acheter car la fin aurait commencé), tu sacrifies Higuain mais malheureusement tu gardes Dybala et tu ne construis pas l’équipe pour Ronaldo : Dybala marque 10 buts en trente matchs ; L’Ajax nous jette et paie Allegri, le vainqueur de 5 titres de champion.
Ronaldo fait et fera toujours son travail : c’est comme le viagra, si vous avez des problèmes érectiles, payez juste pour le produit et il masque le problème, il ne le résout pas. A l’été 2019 malheureusement 70 millions sont dépensés pour De Ligt (et 12 en salaire) qui nous avait mis à la porte l’année précédente (vous comprendrez quelle stratégie ! Bien sûr, toujours mieux que d’acheter Kulusevsky car il va à l’Inter ! ). Mais la seule, la seule bonne chose dans sa carrière que Paratici est sur le point de faire et, évidemment, il ne peut pas : donner Dybala à United et prendre Lukaku. L’agent Pastorello l’a confirmé cette semaine : « En 2019, Lukaku était à un pas de la Juventus. Il avait déjà parlé à Sarri et Cristiano Ronaldo. Mais ensuite, Dybala et Manchester United ne sont pas parvenus à un accord »
En plus de n’avoir aucun rôle et de mal jouer, Dybala empêche la naissance de la Juve de Ronaldo (Ronaldo-Lukaku-Cuadrado, hein !). Dybala marque 17 buts toutes compétitions confondues contre 37 pour Ronaldo : c’est la Juve « imparable » de Sarri. L’année suivante, avec Pirlo, on est déjà en chute libre : Dybala joue 20 matchs et marque cinq buts (Morata 20, Ronaldo 36). Après l’affaire Suarez et les plus-values (faut-il vraiment la justice pour comprendre que Pjanic et Arthur valent un dixième de 70 millions ?) La tentative désespérée de la SuperLeague est lancée, qui aurait eu tendance à rapporter de l’argent au football latin ( six équipes italo-espagnoles ) contre le nouveau mondialisme de l’UEFA, qui a fait sortir le football européen de l’UE, sur l’axe Angleterre-pays arabes.
Fini ses sous-vêtements, sans même les 10 euros de Conte dans sa poche, on récupère Allegri et on recommence avec la déclaration, feinte j’espère : « Dybala est au centre du projet » et vice-capitaine. Bénéficiant du soutien ridicule et inconditionnel de la presse sportive, ce joueur – d’une beauté d’antan, puisqu’aujourd’hui le football c’est la maîtrise de la vitesse et il est capable de sublimes gribouillis et uniquement de coups gauchers – à 28 ans il serait un promesse.
Mais quand je l’ai vu s’allonger sur le terrain en imitant (quoique en hommage) Platini, ce non, je me suis dit, vraiment non, c’est un sacrilège : Platini, qui a pris sa retraite à un peu plus de trente ans, a repris la Juve et la France en les faisant gagner ; c’est un banc d’Argentine qui n’a pas fini un tuyau ici. Et on parle, pour la deuxième fois, de la Juve de Dybala et du renouvellement du contrat, avec la Juve offrant huit millions (il a fallu réduire !) et lui, l’éternel presque-presque, lui, une magie et puis six mois en hibernation, lui, qui a empêché la naissance de la Juve de Ronaldo et empêche celle de l’Église, qui en demande dix ? Mais pour le bien de la Juve ou pour le sien ?
Et les fans de dire qu’il faut conclure car, sinon, une équipe anglaise pourrait le prendre à zéro et lui donner les dix qu’il demande… Mais peut-être ! « .
“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”