Dès le départ, il convient de mentionner : Le Accord de coalition est un contrat de compromis, qui se reflète dans de nombreuses formulations vagues. Même avec les quelques phrases sur le loup, il y a beaucoup de place pour l’interprétation. Entre autres choses, il est question d’une révision du système de surveillance des loups afin de « cartographier de manière réaliste » la population de loups en Allemagne. Cela soulève la question de savoir dans quelle mesure les décomptes de loups précédents ont été réalistes.
En outre, les partenaires de la coalition souhaitent permettre une « gestion des stocks différenciée au niveau régional ». Cela signifie-t-il des « retraits » possibles ? Cela déclenche l’incertitude parmi les associations de conservation de la nature et les amis des loups – aussi parce que tout semble possible au début. Le ministère responsable de l’Environnement ne peut pas encore classer de manière concluante les accords de coalition, mais ne voit aucune raison de s’inquiéter pour le loup.
Situation initiale : les populations croissantes de loups provoquent des conflits
À la page 38 de l’accord de coalition, les partenaires de la coalition soulignent qu’ils poursuivent l’objectif de « façonner si bien la coexistence des animaux de pâturage, des humains et des loups que, malgré l’augmentation de la population de loups, le moins de conflits possible se produisent ».
La référence à la culture Population de loups illustre le potentiel croissant de conflit entre les humains et les loups, mais aussi entre les acteurs qui ont à voir avec les loups. Alors que 25 meutes de loups et 8 couples territoriaux ainsi que 3 loups individuels ont été enregistrés en Allemagne au cours de l’année de référence 2013/2014, au cours de l’année de référence actuelle 2020/2021, il y a 157 meutes de loups, 27 couples de loups et 19 loups individuels sédentaires.
Cette évolution ne change rien au fait que le loup est dans le Liste rouge des mammifères en Allemagne (2020) est classé dans la catégorie « En danger ». La directive européenne Faune-Flore-Habitat place également les loups sous une protection particulière. Il ne peut pas être chassé, mais seulement tué dans des cas exceptionnels. Les soi-disant loups à problèmes peuvent prospérer si, par exemple, ils se comportent ostensiblement envers les humains.
En outre, le tir est autorisé s’il existe une menace de graves dommages économiques dus aux fissures du bétail. Ici aussi, certaines conditions préalables doivent être remplies et l’approbation de l’autorité responsable doit être obtenue au cas par cas. Au cours des 21 dernières années – depuis le retour du loup en Allemagne – huit loups ont été tués à la suite de telles décisions individuelles.
« Gestion des stocks différenciée régionalement «
Désormais, les partenaires de la coalition parlent dans leur accord de coalition d’une « gestion des stocks différenciée régionalement » qu’ils souhaitent permettre aux pays de « se conformer au droit européen ». Interrogé par le MDR si cela inclut également la chasse au loup, le ministère fédéral de l’Environnement a répondu : « La réglementation par la chasse n’est pas possible compte tenu du statut de protection strict du loup et du statut de mise en danger de la population allemande.
Alors, qu’est-ce que la gestion des stocks différenciée au niveau régional ? Cette question ne peut actuellement pas trouver de réponse concrète – pas même par le ministère fédéral de l’Environnement : « La question d’une gestion des stocks différenciée régionalement conformément au droit européen nécessite (…) une révision juridique globale. »
Le ministère de l’Environnement de Thuringe précise que la gestion du loup est déjà différenciée. Dans le type de mesures, dit-on à partir de là.
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