Eric Zemmour, candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle d’avril en France, a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de 10 000 euros pour injures raciales et provocation à la haine raciale.
« Ils n’ont rien à faire ici, ce sont des voleurs, ce sont des assassins, ce sont des violeurs, c’est ce qu’ils sont, il faut les renvoyer », c’est ainsi que Zemmour parlait des mineurs non accompagnés arrivant dans le pays comme immigrés ou demandeurs. l’asile, lors d’un débat sur la chaîne d’information CNews, en septembre 2020.
« C’est une invasion permanente », criait Zemmour au programme Face à l’actualité, où il était commentateur résident. Pour le ministère public, il s’agit de « propos scandaleux », qui témoignent d’un « rejet violent » et d’une « haine » des immigrés et qui dépassent clairement « les limites de la liberté d’expression ».
Zemmour étant absent de l’audience du tribunal de la capitale française, c’était à son avocat d’annoncer son intention de faire appel.
Les déclarations du radical lui ont déjà valu au moins 15 inculpations judiciaires au cours des dix dernières années. Presque toujours acquitté, il a déjà été condamné à deux reprises pour incitation à la haine. Jeudi prochain, son appel contre la condamnation pour contestation d’un crime contre l’humanité commencera à être jugé, alors qu’en octobre 2019 il soutenait que le maréchal Philippe Pétain, chef de l’Etat collaborationniste pendant l’occupation nazie, avait « sauvé » des juifs français, écrit le journal Le monde.
En 2011, Zemmour a été condamné à une amende de 2 000 euros également pour incitation à la haine raciale, après avoir affirmé que « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes » et défendu que les employeurs « ont le droit » de refuser de donner du travail à des Arabes ou des Arabes. noir.
Après que les sondages aient même anticipé son passage au second tour, à une époque où il n’était pas officiellement candidat, Zemmour s’est désormais imposé successivement derrière le président Emmanuel Macron, la candidate du parti Os Les Républicains, Valérie Pécresse, et le chef de file de l’Union nationale, extrême droite, Marine Le Pen.
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