Raphaël Nadal il est l’homme de couverture du tennis mondial et peut-être, à ce jour, du sport en général. Pas même une semaine ne s’est écoulée depuis ce qui est à considérer à tous égards comme l’une des finales dont on se souviendra dans la plus ou moins longue mémoire tennistique et sportive que chacun de nous a : se demander pourquoi ne serait qu’un simple exercice de rhétorique.
La question à se poser en est une autre : que va faire Rafa maintenant ? Évidemment la sphère d’intérêt transite par la sphère personnelle pour atterrir dans le champ d’intérêt du tennis. Quels tournois jouera-t-il ? Où est-ce? Mais surtout, en allant à l’essentiel, quand le reverra-t-on sur le terrain ? Autant de questions qui remontent à un seul dénominateur commun lié au fait que les occasions de le voir sur le terrain ne seront pas nombreuses et que, justement pour maintenir des performances à des niveaux très élevés, siroter la force et l’énergie à dépenser, au l’âge de 36 ans, devient fondamentale.
Et c’est précisément à cette question qu’il a tenté de répondre Carlos Moyajoueur espagnol inoubliable, aujourd’hui entraîneur de Nadal, interviewé par ses collègues de l’équipe: « L’objectif de Rafa est de rester compétitif dans les tournois du Grand Chelem pour les années à venir. Il aime jouer au tennis à très haut niveau et n’aime pas la comparaison avec les autres. Ce sont plus des enjeux pour les médias et les supporters que pour les joueurs (Novak, êtes-vous d’accord ? Ndc). On sait tous très bien que la surface préférée de Rafa est la terre battue, d’autant plus que son pied subit moins de stress et parvient physiquement à mieux gérer l’énergie pour arriver au bout du tournoi.”.
Interrogé par ses collègues français, Moya, il ne pouvait manquer d’évoquer le tournoi de Nadal ; que Roland Garros a remporté 13 fois : « Roland Garros est sûrement un objectif, mais nous devons analyser les événements au jour le jour, car il est impossible de prédire l’avenir et nous ne savons pas quelle évolution il y aura. Ce que nous savons, c’est que le succès à l’Open d’Australie a donné à Rafa une confiance énorme, augmentant son désir de s’impliquer et c’est pourquoi nous nous sommes inscrits à Acapulco, Indian Wells et Miami, mais nous ne savons pas lequel de ces trois tournois il est. on verra sur le terrainnous évaluons ».
La question est claire et a déjà été explorée par le passé par Federer qui, avant Nadal, faisait ce type de parcours et de programmation, en sélectionnant soigneusement où et quand. C’est une question d’opportunités et de choix pour maintenir ce niveau qui continue de faire rêver tout le monde. Peut-être même Nadal lui-même.
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