Les pays de l’Union européenne ont approuvé mardi le quatrième paquet de sanctions contre la Russie. La punition a cette fois affecté l’exportation de produits de luxe vers la Russie, dans laquelle l’Europe tente de couper la crème russe des avantages de la partie démocratique du monde. Quinze autres oligarques russes, dont le propriétaire du club de football de Chelsea Roman Abramovich, ont rejoint la liste des 30 sanctions de l’UE.
L’UE tente également de punir russe le secteur de l’énergie et le commerce de l’acier et du fer. L’acier et le fer russes ne seront plus autorisés à être importés dans l’UE après l’expiration de la période de transition de trois mois en raison de l’achèvement des contrats existants.
Les entreprises russes perdront ainsi un revenu d’environ 3,3 milliards d’euros (82 milliards de couronnes), ont déclaré des représentants de la Commission européenne, qui préparaient le paquet de sanctions.
L’énergie russe perdra alors l’opportunité d’attirer des investisseurs européens et des actionnaires potentiels. Les géants russes Gazprom et Rosneft, entre autres, figureront sur la liste, qui ne pourra conclure aucun accord d’investissement avec des entreprises de l’UE ni emprunter de l’argent pour leur développement.
Toutefois, les sanctions ne s’appliquent pas à la fourniture de matières premières à l’UE, à savoir le gaz, le pétrole et le charbon. « Ils continuent de fonctionner sans changement », a déclaré la Commission européenne. De même, le secteur nucléaire russe, mené par Rosatom, a jusqu’à présent évité les sanctions, probablement en raison des importations de combustible dans les réacteurs européens.
Le plus grand tollé est attendu à propos de l’interdiction des soi-disant biens de statut pour les oligarques russes. Plusieurs centaines de types de produits de luxe figurent désormais sur la liste des sanctions, qui ne seront pas autorisés à entrer en Russie avec effet immédiat.
Parmi eux se trouve, par exemple, du vin français ou italien à un prix de 300 euros ou plus la bouteille (environ 7500 couronnes). De même, les voitures de luxe d’une valeur de 50 000 euros et plus pour une voiture (1,2 million de couronnes) ne pourront pas être exportées vers la Russie. La liste comprend également des fourrures, des perles, des diamants, des sacs à main et des chaussures de marque, des tapis, de la porcelaine, du cristal, des objets d’art, des lecteurs électroniques à partir de milliers d’euros ou plus, ainsi que l’élevage de chevaux et des jeux vidéo populaires d’origine européenne en Russie.
Au total, ce devrait être une entreprise d’une valeur de 3,5 milliards d’euros (87 milliards de couronnes). L’UE applique toujours une interdiction similaire sur le luxe à la Corée du Nord et à la Syrie.
Les sanctions sont entrées en vigueur mardi après avoir été publiées au Journal officiel de l’UE.
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La Russie est devenue un pays où ce qui a payé aujourd’hui ne paiera pas demain. Il n’y a rien à prévoir ici. En vertu des nouvelles lois, je pourrais publier des étagères éventuellement vides. | Vidéo : Daniela Drtinová
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