La France fait mieux que l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne… mais elle risque de faire attention

L’économie française a de nouveau gagné en importance ces derniers temps. Compte tenu du troisième trimestre « exceptionnel » (+ 3% par rapport aux trois mois précédents !) Et les tendances de ces derniers mois, l’économie française devrait croître de 6,7% en 2021, le taux de croissance du PIB le plus rapide depuis 50 ans, La Banque de France a tranché en décembre dernier. Malgré une hausse de seulement 6,5 % l’an dernier, la croissance de l’économie française « conduira à la voie de la reprise économique parmi les principaux pays de la zone euro : Allemagne, Italie Et l’Espagne porte leur nom », a déclaré Vincent Manuel, directeur des investissements d’Indosuez Wealth Management.

Mieux encore, la France peut se targuer d’être le premier de ces 4 pays à retrouver la taille du PIB d’avant le gouvernement 19, ce qui est « presque surprenant quand on sait que la France est la première destination touristique mondiale. Cela a peut-être pris plus de temps. Se relevant de la barrière touristique plus que ses homologues », observe l’expert. Si l’économie française parvient à se redresser, dit-il, « il remerciera les responsables gouvernementaux pour leur réponse ‘rapide et efficace' ».

Le gouvernement s’est fortement appuyé sur le vaccin Govt-19 et a assoupli les restrictions sanitaires à partir de mai 2021, permettant une nette augmentation de l’usage à domicile (+ 5 % au troisième trimestre) dans un contexte de mobilité accrue. C’est donc la récession du secteur des services qui a récemment relancé l’activité économique en France et contrairement à ses principaux voisins, Vincent Manuel rappelle que les investissements dans les entreprises et les ménages sont un vrai facteur. De mars à sa phase pré-épidémique ».

La vérité est que pour relancer l’économie française, le gouvernement dépense généreusement, sans économiser de ressources : 134 milliards d’euros (70 milliards en 2020 et 64 milliards en 2021) dans le cadre des mesures d’urgence pour soutenir la consommation et l’emploi. . Cependant, plus les mesures sont généreuses Grand déficit général : 9,1% du PIB en 2020 et 8,4% en 2021, le taux de croissance du PIB de la dette publique est passé de 97,6% avant l’épidémie à près de 115%.

Si 2022 marque la fin du « à tout prix », ce sera très dangereux en termes de soutien du gouvernement français. « Les plans d’urgence déboucheront sur des plans de relance à long terme : l’un des plus grands projets nationaux d’Europe (en pourcentage du PIB), faisant partie du plan de 100 milliards d’euros des 30 milliards d’euros du Plan Confiance de la France (en pourcentage du PIB) – devront encore être dépensés en 2022. Des milliards de milliards d’euros », a souligné Vincent Manuel.

La croissance française devrait être de 4 % en 2022. Une longueur d’avance sur la tendance de long terme et la croissance potentielle. Cependant, le rythme de croissance du PIB cette année peut surprendre.

En effet, la consommation des ménages sera plus forte que prévu, ce qui stimulera la croissance économique. Un usage domestique qui pourrait être déclenché par l’excès d’épargne accumulé par les Français. La Banque de France estime qu’il dépassera fin 2021 les 170 milliards d’euros. « A titre d’exemple, consommer 20% de ce surplus pourrait contribuer jusqu’à 0,9 point de pourcentage au PIB d’ici 2022 », précise Vincent Manuel.

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Au contraire, le risque de mauvaises surprises sur la croissance économique française est loin d’être exclu. Premièrement, l’accumulation d’épargne associée à la crise sanitaire a été plus importante pour les familles à revenu élevé. Ces derniers sont cependant « beaucoup moins enclins à consommer », comme le souligne Vincent Manuel. Ainsi, en cas de crise sanitaire prolongée et de longue durée, la confiance des ménages et leur épargne souffriront, avec un impact sur la consommation.

L’avion de Inflation Dans la zone euro, il a récemment surpris de nombreux économistes par sa taille. Vincent Manuel rappelle que l’inflation est « caractérisée par une forte accélération des prix de l’énergie, dont l’électricité ». Ce phénomène peut avoir un impact psychologique sur les individus et peut contrôler les dépenses globales.

Enfin, gagner les élections présidentielles d’un candidat impopulaire aux yeux des marchés peut peser sur la confiance des familles et des entreprises. Ces derniers peuvent montrer une certaine attitude d’attente avant le jugement.

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Nihel Béranger

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