« La France a évité de justesse une catastrophe »

Sous ce titre on pourrait écrire qu’on n’insiste pas assez sur combien le résultat du premier tour des élections prouve la faiblesse de la démocratie en France. Plus d’un quart des citoyens éligibles ne votent tout simplement pas.

J’écris avant le second tour et je ne doute pas qu’il y aura encore plus d’absences à ce tour décisif. Si M. Macron gagne, c’est probable, il sera le président de 27,85% des Français, car c’est ce qu’il a obtenu au premier tour. Si c’est Mme Le Pen, la situation n’est guère meilleure, car – même en ajoutant les suffrages exprimés par les pp. Zemmour et Dupont-Aignan, qui partagent l’opinion du candidat de l’Union nationale – ce sera 23,15 %. Conclusion : l’élu ou l’élue aura un identifiant très limité.

La conséquence en sera probablement des temps très chauds en France après les élections, quel que soit le président. Comment sera-t-il capable de diriger efficacement le pays avec si peu de soutien public ? Au second tour, les Français dans le dispositif actuel ne votent pas « pour » mais « contre ». La question est de savoir si le front anti-Macron sera plus nombreux que le front anti-Le Pen ou l’inverse. Et les temps à venir seront difficiles avec la crise économique et une nouvelle baisse du niveau de vie. Comment le chef de l’Etat impopulaire pourra-t-il faire face ? Vu sous cet angle, on peut même dire que l’élu remportera une victoire à la Pyrrhus et qu’il vaudrait mieux ne pas gagner ce dimanche prochain !

Après tout, en choisissant le titre, je pensais à autre chose. La France ne se rend même pas compte qu’elle a failli échapper à une catastrophe politique. Jean-Luc Mélenchon, le candidat des « islamo-gauchistes », comme on dit en France, pourrait se présenter au second tour des élections. Le chef de l’ultra-gauche s’appuie sur trois piliers : la gauche traditionnelle de défense des travailleurs et de la justice sociale (que l’on peut considérer comme justifiée), l’idéologie « réveillée » de la démoralisation générale, LGBT et le rejet de notre histoire et de notre valeurs, et enfin la promotion de l’immigration islamique, dont chaque exigence est à satisfaire. Pas étonnant que M. Mélenchon ait obtenu 69% des voix des musulmans français ! Grâce à cela, il a failli rattraper Mme Marine Le Pen. Il a terminé 1,20% plus bas qu’elle. Et seulement parce qu’il y avait trois autres candidats de gauche, qui ont reçu ensemble 6,25 %. Il suffisait que l’un d’eux se retire et Mélenchon serait au second tour ! De plus, il est fort probable qu’il gagnerait face à M. Macron !

En d’autres termes, d’un cheveu le candidat musulman (non seulement, mais dans une large mesure) n’est pas devenu président de la France. On voit déjà à quoi mène la politique libérale d’immigration. Cette fois, il a miraculeusement échoué, mais qu’en sera-t-il aux prochaines élections ? La communauté islamique en France, largement financée et dirigée politiquement par Erdogan, nommera-t-elle déjà le président de la France ? Erdogan n’a même pas besoin d’exiger l’admission de la Turquie dans l’UE, il la reprendra de l’intérieur ! D’autant plus que la situation n’est nullement meilleure ni en Allemagne, « grâce » à la folle politique d’immigration massive de Mme Merkel, ni, par exemple, en Suède, comme on le voit ces jours-ci.

Il ne s’agit pas d’aversion pour les musulmans. Beaucoup d’entre eux sont venus en France ou dans d’autres pays et ils se sont assimilés autant que possible. Ils ont adopté le mode de vie, la culture et les valeurs du pays vers lequel ils ont migré et jouent souvent un rôle important dans la vie culturelle, sociale, sportive, etc. de nos pays. Le problème est qu’en France cette assimilation est trop faible. Des « enclaves » musulmanes se sont établies dans tout le pays, où les lois de la République ne sont plus respectées. Dans des villes comme Roubaix et Trappes, la vie est musulmane. Même la police hésite de plus en plus à s’y rendre. Il en est de même dans de nombreux quartiers périphériques. Et même dans les villes non musulmanes, ils nous font accepter la présence de femmes portant (souvent contre leur gré) la soi-disant burqa. Les Européens exigent-ils que les femmes de nos pays défilent dans les États arabes en mini-jupe ou en bikini ? Personne ne se comporte ainsi car ils sont conscients que le mode de vie et les valeurs des pays dans lesquels vous venez doivent être respectés. Pourquoi les musulmans ne peuvent-ils pas faire la même chose avec nous ?

Il est vrai que la plupart des pays de l’Union européenne ont été incapables à la fois de contenir la pression de l’immigration et de la gérer de manière à faciliter l’assimilation. Nous avons permis de construire des quartiers entiers ou même des villes entières, où seules les règles musulmanes règnent. Peut-être que seule l’Autriche était capable de créer une voie vers une véritable assimilation. Il n’y a pas à Vienne de quartiers minoritaires de ceci ou de cela. Des personnes de classes sociales et d’horizons différents cohabitent dans les mêmes agglomérations urbaines. L’intégration est en cours et il n’y a pas de problèmes de sécurité.

Mais c’est un bon exemple, mais une exception. Ce qui vient de se passer en France est le dernier avertissement. D’autant que la menace n’est pas encore totalement levée : Mélenchon appelle ses partisans au combat, dit qu’il peut gagner les prochaines élections législatives et devenir premier ministre. Comme vous pouvez le voir, si nous ne voulons pas d’Europe ? Les pays ont été pris en main par des « islamo-gauchistes », il faut être pleinement conscient de cette situation dangereuse.

Nihel Beranger

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