Olaf Deininger à propos des start-ups locales : au mieux médiocre

Les abonnés à agrarzeitung Digital peuvent se faire lire automatiquement cet article.

Le gouvernement fédéral s’efforce de présenter le développement des start-up sous un jour positif. Mais il est peu probable que cela réponde à nos exigences.

«L’écosystème allemand des start-ups se développe bien, mais il reste encore des progrès à faire», indique le premier rapport d’étape détendu sur la mise en œuvre de la stratégie allemande pour les start-ups, qui vient d’être publié. Mais peux-tu le laisser comme ça ? En tout cas, les faits semblent différents.

La valeur totale des start-up allemandes a plus que quintuplé depuis 2018 et s’élevait à 168 milliards de dollars en 2022, soit 4,7 % du produit intérieur brut. Mais les États-Unis (16 pour cent), le Royaume-Uni (13,5 pour cent) et la France (6,9 pour cent) devancent l’Allemagne. Est-ce notre affirmation ?
La proportion de femmes fondatrices de start-up n’a cessé d’augmenter ces dernières années et s’élevait à 20,3 % en 2022. Malgré des évolutions positives, les femmes restent nettement sous-représentées parmi les start-up. Cela se reflète également dans le fait que plus de la moitié des start-ups sont entièrement détenues par des hommes (62,6 %). Est-ce notre affirmation ?
Il existe actuellement 31 licornes en Allemagne (il s’agit de start-ups non cotées valorisées à plus d’un milliard de dollars ou d’un milliard d’euros). Mais cela place l’Allemagne à la cinquième place internationale. Des pays comme les États-Unis et Israël comptent plus de cinq fois plus de licornes par habitant que l’Allemagne. Est-ce notre affirmation ?

En Allemagne, 3 121 brevets ont été déposés pour 10 millions d’habitants en 2021. C’est plus de deux fois plus par habitant qu’aux États-Unis et aussi plus qu’en France ou au Royaume-Uni, par exemple. Mais dans le même temps, le nombre de spin-offs basés sur la connaissance issus des universités et autres instituts de recherche en Allemagne est en déclin depuis des années. Est-ce notre affirmation ?

Et enfin : le volume total des investissements en capital-risque en Allemagne a plus que doublé par rapport à 2018 (il était de 10,7 milliards d’euros en 2022). Cependant, si l’on considère la part du total des investissements en capital-risque dans le produit intérieur brut, l’Allemagne ne se situe encore qu’au milieu du classement international. Est-ce vraiment notre affirmation ?

Triste conclusion : nous ne parviendrons guère à rester ainsi champions mondiaux des exportations. Même pas proche. Cependant, c’est là que réside notre niveau de prospérité. Il n’y a donc guère de raisons d’être satisfait du développement des start-up.

Service de newsletter de l’Agrarzeitung

Si vous le souhaitez, nous pouvons vous fournir les actualités les plus importantes du secteur dans nos newsletters gratuites.

Nihel Beranger

“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *