Bombardement d’une clinique à Gaza : Israël accuse le « Jihad islamique ».

Les autorités sanitaires contrôlées par le Hamas accusent Israël d’avoir bombardé l’hôpital Al-Ahli à Gaza. Selon l’armée israélienne, une organisation militante palestinienne serait responsable de l’explosion.

Hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza : de refuge à cible ?

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Une frappe aérienne israélienne a touché mardi un hôpital de la ville de Gaza contenant de nombreux blessés et d’autres Palestiniens cherchant refuge, tuant des centaines de personnes, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.

Le ministère palestinien de la Santé avait initialement déclaré qu’au moins 500 personnes avaient été tuées. On a ensuite parlé de centaines de morts et de blessés.

L’armée israélienne a accusé une organisation militante palestinienne de la bande de Gaza d’être responsable de l’attaque d’une roquette contre un hôpital. « Les informations dont nous disposons provenant de diverses sources indiquent que le Jihad islamique est responsable de l’échec du tir de roquette qui a touché l’hôpital de Gaza », a déclaré mardi un porte-parole militaire. Une analyse a montré que « des terroristes à Gaza avaient auparavant tiré un chargement de roquettes » qui passaient à proximité immédiate de l’hôpital touché au moment de l’impact. Cette information n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré trois jours de deuil suite à l’explosion de l’hôpital Al-Ahli à Gaza.

Des photos provenant prétendument de l’hôpital al-Ahli et partagées sur les réseaux sociaux montraient le bâtiment en proie aux flammes, l’ampleur des destructions et des corps parmi les décombres. Les photos n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante.

Plusieurs hôpitaux de la ville de Gaza sont devenus des refuges pour des centaines de personnes espérant échapper aux bombardements après qu’Israël a appelé tous les habitants de la ville et des environs à évacuer vers le sud de la bande de Gaza.

Un haut responsable du Hamas tué

Se rendre ou mourir : seules ces deux options s’offrent aux membres du Hamas, a déclaré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, compte tenu des frappes aériennes en cours contre des cibles dans la bande de Gaza. Selon l’Autorité palestinienne de la santé, le nombre de victimes des bombardements israéliens s’élève à plus de 3 000. Israël fait état d’un total de 1 400 morts suite à l’attaque du Hamas.

L’armée israélienne a tué un haut responsable du Hamas lors d’une attaque contre des positions dans le camp de réfugiés de Burei. Ayman Nofal aurait été membre du comité militaire de l’organisation. Il aurait été impliqué dans l’enlèvement d’un soldat israélien en 2006.

Le Hamas continue de tirer des roquettes sur le territoire israélien, les attaques les plus récentes ayant été signalées dans la région d’Ashkelon, au nord de la bande de Gaza, et dans le centre du pays. Les sirènes d’alerte ont également retenti à Tel-Aviv.

Nihel Beranger

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