Le 3 février, le Sénat français a adopté une loi rendant plus difficile pour les supermarchés de jeter des produits alimentaires. Elle oblige les supermarchés de plus de 400 mètres carrés à vendre leurs invendus à moindre coût et à conclure des contrats d'achat avec des organisations à but non lucratif.
Lundi 8 février 2016, 9h10
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Le 3 février, le Sénat français, suite au vote de l'Assemblée nationale, a adopté une loi rendant plus difficile pour les supermarchés de jeter des aliments. Elle oblige les supermarchés de plus de 400 mètres carrés à vendre leurs invendus à moindre coût et à conclure des contrats d'achat avec des organisations à but non lucratif pour le reste des aliments propres à la consommation.
L’idée d’une interdiction légale des déchets jetables pour les détaillants a également fait des vagues en Allemagne, rapporte l’alliance de campagne « Aktion Agrar ». Plusieurs organisations ont lancé des appels pour une loi similaire. La campagne Empty Bin d'Aktion Agrar, BUNDjugend, foodsharing et Slow Food Youth a déjà recueilli plus de 40 000 signatures et en a discuté avec des membres du Bundestag de tous les groupes parlementaires à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation et à l'approche de Noël.
« Les nouvelles en provenance de France inspirent la lutte contre le gaspillage alimentaire », explique Jutta Sundermann d'Aktion Agrar. « L’année dernière, le modèle français a incité des dizaines de milliers de personnes à s’interroger sur le rôle des détaillants dans le rejet des aliments. La France montre désormais qu’elle n’est pas prête à attendre des mesures volontaires de la part des supermarchés. Puisque la loi s’applique à tous les marchés au-delà d’une certaine taille, elle ne constitue plus un désavantage concurrentiel pour les détaillants.»
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