APERÇU – Deux agents des forces de l'ordre tués dans l'attaque d'un camion de transport pénitentiaire en France

La médecine légale sur les lieux de l'attentat à Incarville Image : AFP

Deux gardiens de prison ont été tués lors d'une attaque armée contre un fourgon de transport pénitentiaire dans le nord de la France. Selon les autorités françaises, les fonctionnaires étaient censés amener un détenu de Rouen à Vreux.

Deux gardiens de prison ont été tués mardi dans une attaque armée contre un fourgon de transport pénitentiaire dans le nord de la France. Selon les autorités françaises, les fonctionnaires étaient censés amener un détenu de Rouen à Vreux. Au péage d'Incarville en Normandie, la camionnette a ensuite été attaquée par plusieurs assaillants armés d'armes à feu, et le détenu et les agresseurs ont réussi à s'enfuir.

Le ministre de la Justice, Ric Dupond-Moretti, a déclaré que deux policiers avaient été tués et trois autres grièvement blessés lors de l'attaque. Les enquêteurs de la gendarmerie ont également fait état de deux morts et de trois personnes grièvement blessées. L'une des personnes blessées serait en danger de mort. Un policier avait précédemment parlé de trois décès.

Selon les informations, l'attaque a été menée par une équipe composée de plusieurs auteurs utilisant deux véhicules. L'un de ces véhicules a été retrouvé incendié peu après le crime. Le policier n'a pas précisé où le véhicule avait été retrouvé.

L'autoroute A154 a été temporairement fermée. La police était déployée au péage avec plusieurs véhicules, comme l'a rapporté un correspondant de l'AFP sur place.

Le ministre de la Justice Dupond-Moretti a convoqué une équipe de crise après l'attentat. Il a annoncé qu’il ferait « tout » pour retrouver « les auteurs de ce crime odieux ». « Ce sont des gens pour qui la vie ne vaut rien. Ils sont arrêtés, condamnés et punis pour le crime qu'ils ont commis », a déclaré le ministre.

Le ministre français de l'Intérieur, Grald Darmanin, a déclaré avoir mobilisé « plusieurs centaines de policiers et de gendarmes ». Les autorités ont utilisé « tous les moyens » pour « retrouver ces criminels » dans le cadre de la recherche des suspects.

Le président Emmanuel Macron a déclaré que l'attaque contre le transport de prisonniers était « un choc pour nous tous ». La France entière est aux côtés des endeuillés, des blessés et de leurs collègues, a écrit Macron sur le service en ligne X. « Tout est fait pour retrouver les auteurs de ce crime », a ajouté le président. Ils seraient persécutés « sans relâche ».

PAGE D'ACCUEIL

Nihel Béranger

« Accro au café. Fanatique de l'alcool depuis toujours. Expert du voyage typique. Enclin à des accès d'apathie. Pionnier de l'Internet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *