La France attend avec impatience un nouveau gouvernement allemand

Paris. Le titre le plus approprié dans le kiosque à journaux français en ce morne lundi matin était, comme souvent, le journal « Libération », qui aime toujours s’essayer aux jeux de mots : « Le Bundes vague » était le titre, faisant allusion aux conclusions vagues. que l’on peut tirer de cette élection générale pour le moment. En France, on se prépare à attendre longtemps la prochaine coalition avec laquelle travailler à l’avenir.

Il est perçu comme inadapté que le temps des négociations de coalition, où l’on peut attendre peu de substance du partenaire allemand, qui est si important, tombe précisément dans la phase de préparation de la présidence française du Conseil de l’UE.

Le président Emmanuel Macron fonde de grands espoirs sur sa présidence régulière du Conseil de l’Union européenne à partir de janvier, aussi parce que la campagne électorale française atteindra son apogée durant cette période : les élections présidentielles auront lieu en avril 2022 et les élections législatives, qui sont également important, en juin.

Le commentateur du journal conservateur de droite « Le Figaro », Philippe Gélie, assume une « coalition modérée » dans le prolongement de 16 ans de « merkelisme » – « la méthode qui consiste à tourner les coins ronds et à défendre les intérêts économiques du pays ». par pour le protéger au mieux des secousses du monde ».

Du côté du gouvernement, Clément Beaune, secrétaire d’État aux Affaires européennes, a souligné dans une interview que la relation franco-allemande est irremplaçable : « La boussole est claire : la nouvelle chancelière se tournera d’abord vers Paris, et la France serrera immédiatement la main avec l’Allemagne. »

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On peut travailler avec n’importe quelle constellation, même s’il y a de plus grandes divergences avec le SPD et les Verts sur les questions d’approvisionnement énergétique ou de défense, avec l’Union et le FDP davantage en termes d’investissements et de règles budgétaires. Le temps des négociations de coalition ne devrait « pas être une ère glaciaire ou une phase de distanciation entre Paris et Berlin », mais les deux partenaires continueraient à travailler en étroite collaboration.

Nihel Beranger

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