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L’attaquant madrilène n’ira pas en prison après une condamnation à 75 000 euros d’amende
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Le tribunal de Versailles le considère coupable d’un délit de complicité de tentative de chantage
Brillant sur le terrain, mais coupable d’un délit de complicité dans une tentative de chantage. Le tribunal de Versailles a condamné ce mercredi matin à Karim Benzema un an à partir de prison et une amende de 75 000 euros pour la « sextape & rdquor ;, menaces de publication d’une vidéo de sexe subies en 2015 par le footballeur français Mathieu Valbuena. Six ans après le déclenchement de ce scandale, qui a entraîné un ostracisme pour l’attaquant merengue de l’équipe de France jusqu’à l’Eurocup cette année, la justice française a dégagé la responsabilité pénale du buteur de la célèbre Cas.
« Benzema s’est personnellement impliqué avec insistance pour tenter de convaincre Mathieu Valbuena de rencontrer un homme en qui il avait confiance », a expliqué le tribunal. La décision a établi que le L’attaquant du Real Madrid commis un délit de « complicité de tentative de chantage & rdquor ;. Selon les magistrats, le footballeur n’a pas agi pour des raisons financières, mais poussé par son ami d’enfance Karim Zenati.
L’attaquant merengue, qui affronte le shérif de Tiraspol en Moldavie ce soir lors de la cinquième journée de la Ligue des champions, va absent de la salle d’audience, comme il l’a fait lors du procès en octobre. Les quatre autres prévenus n’étaient pas non plus présents.
N’entrera pas en prison
Le tribunal de Versailles, dans la banlieue sud de Paris, a déclaré que le crack français n’était pas au courant de la nature criminelle de leurs actions. « Nous sommes abasourdis par cette phrase. Nous allons présenter un recours judiciaire, puisque Karim Benzema n’a rien à se reprocher& rdquor;, a déclaré Sylvain Cormier, l’un des avocats de l’attaquant. Bien que le la pénalité finale est plus élevée après 10 mois de prison avec sursis que le parquet avait requis, ne sera pas emprisonné n’ayant aucun antécédent. En 2014, la justice française l’avait acquitté dans l’affaire de la prostituée de luxe Zahia Dehar.
Dans ce processus, les responsables et complices du chantage sexuel subi par Valbuena en 2015 ont été jugés. L’affaire a commencé avec le Découverte par Axel Angot, un concierge qui gravitait à l’époque dans l’environnement des joueurs de l’Olympique de Marseille (OM) – où Valbuena jouait ces années-là -, d’un vidéo sexuelle du petit agresseur avec une maîtresse. Il l’a découvert après que le footballeur lui a demandé comme une faveur que transmettre les données de votre téléphone portable à un autre.
Angot a donc décidé d’utiliser ces images pour payer une dette de 25 000 euros, contracté avec une entreprise de vente de montres en faillite. Avec d’autres connaissances, dont Mustapha Zouaoui, considéré comme le « cordon ombilical » du Cas, ils parient sur le chantage de Valbuena. Pour cette raison, ils ont contacté Zenati. Après avoir été interrogé par son ami d’enfance Benzema servi d’intermédiaire lors d’une concentration de l’équipe de France en octobre 2015. Il a conseillé à Valbuena, qui était marié et craignait pour son avenir en équipe nationale, de prendre de telles menaces très au sérieux.
Condamné les autres prévenus
Outre Benzema, le tribunal de Versailles reconnu coupable d’une délit de tentative de chantage les autres quatre accusés. Condamné à deux ans et demi de prison une Zouaoui, deux ans à Angot, 15 mois à Zenati et 18 mois à Younes Houass, l’un des partenaires d’Angot et de Zouaoui qui a servi d’intermédiaire. La plupart d’entre eux ne seront pas emprisonnés et purgeront leur peine dans d’autres conditions.
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La « sextape » a été un tremblement de terre dans le football français en 2015. Cela a signifié que Benzema et Valbuena ont cessé d’être appelés pour l’équipe nationale, bien que la star merengue ait réussi à se racheter cette année. Cette condamnation pénale ne devrait pas affecter l’avenir du « 9 » madrilène dans le bleu. « Benzema ne sera pas exclu pour une éventuelle sanction judiciaire », a-t-il déclaré récemment Noël Le Graët, président de la Fédération française de football.
Après avoir atteint ses sommets footballistiques ces dernières années, le crack français est l’un des candidats cette année à ballon d’Or. Une récompense qui sera remise lundi prochain à Paris, cinq jours après la condamnation pénale de Benzema.
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