Macron considère le racisme comme une face sombre de l’histoire de France et veut réparer les torts – ČT24 – Czech Television

Un grand monument dans le jardin des Tuileries, des rues portant le nom de soldats africains combattant pour la France et des statues de dirigeants noirs font partie des projets du gouvernement français pour corriger les injustices du passé associées à l’esclavage.

Le président Macron attache une grande importance à la Journée de l’unité nationale, et la cérémonie s’est déroulée en présence de cinq ministres clés du gouvernement français, a rappelé à l’T à Paris, Jan Šmíd.

La loi condamne la traite négrière

Il y a exactement vingt ans, le Sénat approuvait le texte d’une loi du nom de sa pétitionnaire et future ministre de la Justice Christiane Taubir. Selon lui, la traite transatlantique des esclaves était un crime contre l’humanité.

« Le racisme est l’une des conséquences à long terme de l’esclavage et du système qui cherchait à le justifier. Malheureusement, les discriminations envers les Noirs persistent dans la société d’aujourd’hui », a déclaré Dominique Taffin, directeur de la Fondation en mémoire des victimes de l’esclavage.

Attaques contre des statues

Les efforts pour réparer les injustices en France ont conduit à des attaques contre les symboles de l’esclavage, a déclaré Smid. Il a ajouté qu’un procès contre Franco Lollia, un militant guadeloupéen, venait de s’ouvrir lundi. Il a endommagé la statue de Jean Baptiste Colbert devant l’Assemblée nationale. Ministre des Finances sous le règne de Louis XIV. Selon les militants actuels, il a été impliqué dans la création du Code noir à la fin du XVIIe siècle, qui a légalisé l’esclavage.

« Le président Macron institutionnalise le racisme et la négrophobie en qualifiant tous ceux qui attaquent les statues de séparatistes », a déclaré Franco Lollia, un militant anti-négrophobie.

La France revient sur son passé

La France a été confrontée à son passé, surtout au cours des dernières décennies, rappelle míd. Pour preuve, il cite également un monument aux victimes de l’esclavage qui a grandi à Nantes. C’est-à-dire dans une ville qui s’est considérablement enrichie grâce à la traite négrière.

Selon le président Macron, la prochaine étape doit être avant tout une lutte cohérente contre toutes les formes de discrimination.

Nihel Beranger

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