Diack a dirigé l’IAAF de 1999 à 2015. Il s’est avéré plus tard qu’il faisait partie d’un groupe qui aidait les athlètes russes soupçonnés de dopage pour des pots-de-vin. Selon l’acte d’accusation, avec ses complices, il s’est ainsi enrichi d’environ 3,5 millions d’euros. Il a accepté des pots-de-vin de 23 000 à 600 000 euros de 23 athlètes russes pour cacher leurs infractions de dopage et leur permettre de participer aux Jeux olympiques de Londres 2012 et aux Championnats du monde de Moscou un an plus tard.
L’année dernière, un tribunal français l’a condamné à deux ans de prison et à deux ans de probation, et lui a infligé une amende d’un demi-million d’euros (plus de 13 millions de couronnes). Diack n’est jamais allé derrière les barreaux. Ses avocats ont mis en garde contre sa mauvaise santé et ont affirmé qu’il ne survivrait pas à la prison. Diack est donc resté en résidence surveillée et a ensuite été libéré sous caution, de sorte qu’il a pu rentrer de France au Sénégal en mai de cette année.
Il passa le reste de sa vie dans son pays natal. « Il est mort chez lui vers deux heures du matin d’une mort naturelle », a déclaré son fils Papa Massata Diack. Il a également été condamné pour corruption. En tant que conseiller marketing de l’IAAF, il a transféré 15 millions de dollars de droits de télévision et d’autres transactions commerciales à ses sociétés, selon le tribunal. Le tribunal l’a condamné à cinq ans de prison et à un million d’euros d’amende, mais le Sénégal a refusé de l’extrader.
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