« La Russie ne devrait avoir aucun doute sur le fait qu’une nouvelle agression militaire contre l’Ukraine aurait des conséquences énormes et des coûts considérables en réponse. […] Nous condamnons la présence militaire russe à la frontière et la rhétorique agressive dans les relations avec l’Ukraine », lit-on dans un extrait du communiqué final de la réunion de deux jours à Liverpool, en Angleterre.
La note souligne également que le G7 et l’Union européenne soutiennent largement « la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine ainsi que le droit de tout État souverain de déterminer son propre avenir ».
Les chanceliers réaffirment également qu’ils continuent de soutenir que la France et l’Allemagne poursuivent l’effort « au format normand pour obtenir la pleine application des accords de Minsk dans le but de résoudre le conflit dans l’est de l’Ukraine ».
Les deux pays européens, depuis 2014 où la crise s’est aggravée, agissent comme médiateurs de la crise avec les Russes. A l’époque, lorsque Moscou annexe unilatéralement le territoire de la Crimée et apporte son soutien aux troupes séparatistes dans la région du Donbass, ce sont les deux pays qui réussissent à arrêter les conflits militaires directs, alors que la situation n’est jamais revenue à la normale.
Ces dernières semaines, cependant, la crise s’est à nouveau élargie avec les affirmations des Occidentaux selon lesquelles la Russie aurait déployé un grand nombre de troupes à la frontière ukrainienne.
Le président russe Vladimir Poutine a pour sa part démenti avoir l’intention d’entrer en conflit avec « n’importe quelle nation », mais a déclaré qu’il devait « garantir la sécurité » de son territoire.
L’une des principales raisons de l’escalade de la crise est une éventuelle adhésion de Kiev à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), considérée comme « ennemie » par Moscou. (ANSA).
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