Le Brésil entame ce samedi (1er/1) son 11e mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU). La dernière fois que le pays a pris ses fonctions, c’était en 2010-2011. La plus longue période que le Brésil a passée hors du corps.
Le Conseil de sécurité est un organe important des Nations Unies chargé de maintenir la paix et la sécurité internationales. Pour mettre fin aux conflits ou aider au relèvement après des conflits et des catastrophes, l’organisme peut ordonner des opérations militaires internationales, appliquer des sanctions et créer des missions de maintien de la paix.
L’organe est actuellement composé de 15 membres avec droit de vote, les cinq membres permanents ayant le droit de veto. Il s’agit des États-Unis, de la Russie, de la Chine, de la France et du Royaume-Uni. Les 10 sièges restants sont répartis par région tous les deux ans.
Le G4, formé par le Brésil, l’Allemagne, l’Inde et le Japon, défend une réforme du Conseil de sécurité afin d’augmenter le nombre de sièges permanents et non permanents. Lors de la 76e Assemblée générale des Nations Unies, tenue en septembre 2021, le G4 a fait valoir que la réforme rendrait l’organe « plus légitime, efficace et représentatif, reflétant la réalité du monde contemporain, y compris les pays en développement et les principaux contributeurs ».
A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères du Brésil, Carlos França, a rencontré les ministres des Affaires étrangères des trois autres pays pour discuter des propositions de réforme.
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