Ce mercredi, Vodafone, fabricant de processeurs Qualcomm et Thales (un géant français qui crée des systèmes électriques et électroniques) ont montré qu’il est déjà possible de créer des téléphones mobiles avec des cartes SIM intégrées (iSIM) qui ne prennent pas de place sur les appareils — c’est une alternative aux cartes SIM traditionnelles amovibles ou électroniques (eSIM). En plus des iSIM qui libèrent de l’espace sur les téléphones portables pour des batteries plus grandes, ils facilitent ce que l’on appelle «l’internet des objets» (la connexion de divers appareils connectés à Internet – IoT) et sont plus sûrs. Ils nécessitent également moins de plastique, ce qui est un plus pour l’environnement.
Les trois sociétés ont fait la démonstration de la technologie iSIM dans les laboratoires de Samsung en Europe sur un téléphone mobile Galaxy Z Flip 3, exploité par Vodafone, avec un processeur Qualcomm. C’était une « preuve de concept », une présentation pour montrer la faisabilité d’une technologie. Dans un communiqué, les entreprises expliquent que l’Europe a été choisie comme scène car c’est l’une des régions du monde avec la plus forte pénétration de téléphones intelligents.
Selon un communiqué de presse conjoint, la technologie permet à l’utilisateur d’avoir plusieurs comptes sur une seule carte SIM et plus de sécurité. Les téléphones portables ont désormais une « durée de vie plus longue » et plus d’espace.
SIM contre par exemple vs Nom
Le module d’identification de l’abonné (l’acronyme de SIM) est une petite carte mémoire qui stocke des informations sur l’utilisateur du téléphone mobile. Ils sont un élément fondamental du système mondial de communications mobiles (GSM). Chaque carte SIM comprend un ensemble de chiffres spécifiques qui vous permettent de connaître le pays d’origine et l’opérateur mobile. Cette carte vous permet également de transférer facilement des contacts d’un appareil à un autre.
Contrairement à la carte SIM traditionnelle (insérée dans un emplacement du téléphone mobile), l’eSIM et Les iSIM sont des cartes intégrées au téléphone portable lui-même. L’un des avantages est qu’avec moins de pièces amovibles, le téléphone est moins sensible à la poussière et aux liquides. La différence entre les deux est que l’eSIM est attachée au processeur du téléphone mobile (c’est-à-dire qu’elle occupe un espace physique), tandis que l’iSIM est directement intégrée au processeur.
Les iSIM conviennent mieux aux appareils plus petits (par exemple, les montres, les bracelets, les bagues intelligentes) qui doivent être connectés au réseau GSM pour accéder à «l’Internet des objets» et ne peuvent pas dépenser d’espace physique pour une carte SIM.
C’était l’un des points défendus par les dirigeants de Qualcomm, Vodafone et Thales ce mercredi. « Notre objectif est de créer un monde où chaque appareil se connecte de manière transparente et transparente les uns aux autres, et où le client a le contrôle total », a déclaré Alex Froment-Curtil, responsable du département commercial de Vodafone en Libération.
« Certains des domaines qui bénéficieront le plus de la technologie iSIM incluent téléphones intelligents, wearables, appareils de réalité virtuelle et systèmes IoT de niveau industriel », a déclaré Enrico Salvatori, vice-président senior de Qualcomm Europe.
En plus d’un gain de place, les informations contenues dans l’iSIM sont davantage protégées puisqu’elles sont directement intégrées au processeur. iSIM et eSIM sont également conçus pour augmenter la sécurité de l’appareil : une carte qui peut être facilement retirée, peut être facilement manipulée.
La preuve de concept de Qualcomm, Thales et Vodafone a été réalisée avec un téléphone Samsung Galaxy Z Flip3 5G avec un processeur Snapdragon 888 5G. La iSIM testée est conforme aux normes de la GSMA, l’association du Global System for Mobile Communications.
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