Après une fausse couche, les femmes en France devraient être mieux soignées

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Paris Après une fausse couche, les femmes en France devraient être mieux soignées à l’avenir. L’Assemblée nationale a adopté hier soir un projet de loi qui prévoit un arrêt maladie avec compensation salariale immédiate.

Jusqu’à présent, les trois jours de carence habituels s’appliquaient à un arrêt de travail après une fausse couche, pour lequel il n’y avait aucune compensation financière. Le projet de loi doit encore être adopté par le Sénat.

À l’avenir, les femmes devraient également pouvoir obtenir plus facilement une aide psychologique après une fausse couche. L’aiguillage vers des psychologues peut désormais également être effectué par des sages-femmes, et pas seulement par des médecins. Les régies régionales de la santé devraient systématiquement attirer l’attention des personnes concernées sur les offres d’aide.

L’Assemblée nationale a rejeté la proposition d’un congé spécial de trois jours en cas de fausse couche. Un arrêt maladie est plus approprié pour assurer la confidentialité vis-à-vis de l’employeur, a déclaré le ministre de la Santé François Braun.

Une fausse couche est injustement banalisée, estime la députée de la majorité gouvernementale, Sandrine Josso. Un quart de toutes les grossesses se terminent par une fausse couche et une femme sur dix est touchée au cours de sa vie, a-t-elle souligné.

Le président français Emmanuel Macron a également annoncé que la liberté de choisir de se faire avorter serait inscrite dans la constitution. Le Parlement se prononcera là-dessus dans les prochains mois, a-t-il annoncé hier à Paris. Il a salué le travail préparatoire des députés, qui avaient déjà débattu d’un premier projet de loi.

Pour changer la constitution, les deux chambres du Parlement doivent se réunir et voter en sa faveur à la majorité des trois cinquièmes. Le Sénat avait déjà voté un texte similaire début février. Si l’initiative d’un amendement constitutionnel vient des députés, alors il faut aussi un référendum. Par conséquent, l’initiative de Macron accélérerait le processus. © afp/aerzteblatt.de

Nihel Béranger

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