Le président Macron a appelé à l’unité et à une protection accrue des écoles en France. Selon le ministre de l’Intérieur Darmanin, il existe un lien entre l’attaque et la recrudescence du conflit au Moyen-Orient.
La France a imposé le niveau d’alerte terroriste le plus élevé après l’attaque mortelle au couteau d’un islamiste dans une école. Lors d’une visite à Arras, dans le nord de la France, le président Macron a promis d’assurer la sécurité dans les écoles françaises.
Un jeune homme radicalisé par les islamistes a tué vendredi un enseignant à coups de couteau et blessé grièvement trois autres personnes. La police a arrêté l’agresseur.
Xavier Bertrand, Président du Conseil Régional des Hauts de France a déclaré : « Nous sommes le pays dans lequel il y a le plus grand danger, l’un des plus grands dangers. Nous savons que les terroristes islamistes ont déjà frappé dans notre pays et continueront à le faire. faire grève si nous ne prenons pas les mesures nécessaires. »
«Aucune défaillance des autorités sécuritaires»
Selon le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin, il existe un lien entre l’attaque et la récente escalade au Moyen-Orient. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour meurtre et tentative de meurtre à connotation terroriste.
L’agresseur, âgé de 20 ans, a crié « Dieu est grand » en arabe lors de son agression, a précisé le procureur antiterroriste Jean-François Ricard. Aucun étudiant n’a été blessé lors de l’attaque ; les classes se sont barricadées dans leurs salles de classe et y sont restées longtemps jusqu’à ce que le feu vert soit donné.
Outre l’agresseur, d’autres personnes ont été arrêtées, a précisé Ricard. Selon les médias, il s’agit notamment du frère aîné de l’agresseur, également radicalisé, d’une sœur, de sa mère et d’un oncle.
L’agresseur vient de Tchétchénie. Comme l’a déclaré le ministre de l’Intérieur Darmanin au journal du soir de TF1, l’auteur des faits, d’origine russe, avait été récemment inscrit dans un fichier de personnes radicalisées et était sur écoute depuis plusieurs jours. Il a été soumis pour la dernière fois à un contrôle intensif par la police jeudi – la veille de l’attaque – mais aucune menace particulière n’a été identifiée et aucune arme n’a été trouvée. «C’était une course contre la montre», a déclaré le ministre. En aucun cas on ne peut affirmer que les autorités sécuritaires ont échoué.
La famille de l’agresseur devait être expulsée en 2014
Comme l’a rapporté le journal « Le Parisien » en référence aux autorités, le frère aîné de l’agresseur a été arrêté en 2019 pour préparation d’attentat et condamné à une peine de prison en tant que membre d’une organisation terroriste.
La famille de sept personnes arrivée en France en 2008 aurait dû être expulsée en 2014 car elle n’avait pas droit à l’asile. Les associations locales l’ont empêché à la dernière minute, comme le rapporte le journal. Comme l’a dit Darmanin, selon la loi actuelle, l’agresseur ne pouvait pas être expulsé malgré sa radicalisation car il est arrivé en France alors qu’il avait moins de 15 ans.
L’attaque s’est produite près de trois ans jour pour jour après l’assassinat du professeur d’histoire de France Samuel Paty par un agresseur islamiste.
“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”