A travers les réseaux sociaux de Renault Sport, on apprend que le moment est venu. Seul le statut officiel manquait mais à partir d’aujourd’hui la marque Renault Sport n’existe plus. A sa place Alpine, qui recueille l’héritage du succès RS pour l’emmener dans une nouvelle dimension. Même le luxe ainsi que le sport automobile
1er janvier 2021
Set sans son collègue Marco Della Monica – Motorsport Republic – peu de passionnés auraient remarqué un petit grand tournant qui a touché Renault en ces heures : la marque Renault Sport, en effet, est définitivement mise de côté et fusionnée avec Renault avec effet au 1er janvier 2022 pour favoriser la croissance d’Alpine dans les domaines que le nouveau PDG du Groupe, Luca De Meo, a décidé d’investir avec cette marque.
A vrai dire, ce processus a commencé il y a quelque temps, c’est-à-dire depuis que la timide aventure de Renault en LMP2 en WEC s’est déroulée aux couleurs d’Alpine, mais l’arrivée du manager italien et la décision d’utiliser la marque Alpine en F1 ainsi que « Le Mans » ne pouvait qu’entraîner la suppression de ce qui était en fait un double en termes de communication : certaines activités, comme les différentes déclinaisons nationales de la Clio Cup, circulaient en effet encore sous l’effigie de Renault Sport tout en Ocon et Alonso portaient déjà les couleurs des Alpes depuis des mois. Une chose dénuée de sens et une confusion dont il fallait absolument se passer au moment de choisir un chemin.
Bien sûr, il reste à se demander quel domicile auront certaines activités de course client, étant donné que la piste et le rallye Clio est en fait une Renault, mais il est clair que tout se passera sous les couleurs alpines, apportant avec elle cette expérience qui a permis Renault Sport à être le premier constructeur au monde à s’imposer avec le turbo en F1 ou celui à avoir créé une série de marques monomarques à travers lesquelles de nombreux champions de la scène automobile actuelle ont été formés. Ce n’est pas que tout s’annule en un instant, c’est que les temps ont changé et tout en apportant le respect, le moment est venu de ne pas créer plus de confusion dans la tête des gens. Donc pour Renault mobilité urbaine, durabilité et réglages plus généralistes mais malins et pour Alpine une connotation sportive plus « premium » avec des débouchés à la hausse en F1 et WEC et en série dans une gamme de voitures – électriques – où luxe et performance se conjuguent pour créer une marque qui s’appuie sur les succès sportifs de l’Alpine A110 et Jean Rédélé Cependant, en allant plus loin dans le concept et le type de produit, pour embrasser la clientèle que De Meo a bien connue avec les marques Abarth (Fiat) et Cupra (Seat).
Avec la disparition de Renault Sport, un pan de l’histoire automobile s’en va, certes, mais un nouveau chapitre s’ouvre. Il est difficile de dire si c’est mieux, certes différent, pourtant extrême, mais avec une vision plus large. Pas nécessairement et directement lié au sport automobile mais le fils à tous égards de cet ADN, souvent gagnant, qui a réussi au fil du temps à faire comprendre à quel point les qualités d’ingénierie des Français étaient au top non seulement dans la conception automobile mais aussi dans la construction. de voitures et de moteurs de course qui font rêver les gens depuis des générations. Maintenant, nous changeons, mais l’esprit sera toujours le gagnant. Il n’y a aucun doute à ce sujet.
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