Depuis euronews avec APD/AFP
Première publication le 05/02/2023 – 02:50
La Première ministre Élisabeth Borne a condamné ces violences comme inacceptables.
En France, les manifestations contre la réforme controversée des retraites du président Emmanuel Macron le 1er mai ont provoqué des émeutes, dont certaines graves.
À Paris et dans d’autres grandes villes, des manifestants ont incendié des voitures et des poubelles et brisé des vitres dans des banques et des magasins. La police a utilisé des gaz lacrymogènes.
Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, 291 personnes ont été interpellées sur tout le territoire et 108 policiers ont été blessés. Cependant, le bilan n’est pas définitif. La Première ministre Élisabeth Borne a condamné ces violences comme inacceptables.
Selon les autorités, 782 000 personnes au total ont pris part aux manifestations, dont 112 000 rien qu’à Paris. Les syndicats parlaient de 2,3 millions de personnes.
Les jeunes en particulier ont encore une fois exprimé leur frustration face à l’approche du gouvernement en cette 13e journée d’action. « C’est important de dire qu’on n’est pas d’accord, continuez à le dire, à le répéter », lance une jeune femme. Un jeune dit qu’il ne baissera pas les bras, « tant que la réforme ne sera pas retirée ».
C’est une réforme vraiment impopulaire et elle a été appliquée par la force, explique un autre manifestant. « C’est une insulte à la démocratie et au peuple français. »
Un étudiant ajoute : « Je pense que nous en avons tous marre de la distance avec laquelle le gouvernement nous traite. »
Le gouvernement intermédiaire de Macron aimerait voir la réforme des retraites qui vient d’être votée appartenir au passé. Cependant, les syndicats et une partie de l’opposition continuent de manifester pour empêcher leur application à partir du 1er septembre.
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