L’Allemagne se voit garantir chaque année une place en finale du Concours Eurovision de la chanson. C’est pour une raison différente de celle que beaucoup supposaient.
La raison supposée : les cinq grands pays versent le plus d’argent dans la cagnotte de l’organisateur, l’Union européenne de radio-télévision (UER). Cependant, comme l’écrit le journaliste Jan Feddersen sur le site allemand de l’Eurovision, ce n’est pas la seule raison.
La non-qualification a causé des problèmes
Le règlement remonte à 1996 : la contribution allemande « Planet of the Blue » du chanteur pop Leon n’a pas réussi à se qualifier pour la finale à cette époque. L’ARD a alors refusé de diffuser la finale de la compétition et l’a bannie au troisième programme de la NDR. Cela a à son tour provoqué une plainte du radiodiffuseur norvégien NRK, car les sponsors qui avaient été recrutés s’étaient plaints du manque d’un nombre important de téléspectateurs allemands.
La télévision norvégienne a donc imposé la pré-qualification des « Big Five » pour la finale afin de profiter pleinement du large potentiel d’audience des pays. Au passage, les « Big Five » n’ont été que les « Big Four » pendant un moment, car l’Italie n’est revenue dans la compétition qu’en 2011 après 13 ans d’absence.
Les « Big Five » réussissent rarement bien
Depuis, les choses se passent bien pour les Italiens, la plupart de leurs postes se retrouvant dans le top dix. Le point culminant, cependant, a sans aucun doute été la victoire du groupe Måneskin à l’ESC 2021. Cependant, la pré-qualification n’a pas fait de bien à la popularité des quatre autres pays. La plupart du temps, leurs actes se retrouvent dans les rangs inférieurs – l’Allemagne peut aussi chanter une chanson à ce sujet. Bien que Lena Meyer-Landrut ait pu gagner le concours en 2010, depuis l’introduction de la règle, il y a eu quatre dernières places, trois avant-dernières places et de nombreuses autres places qui ont été renversées.
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