Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré mercredi que la France devrait « y aller doucement » sur la nouvelle alliance entre l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis, appelée Aukus, dans la région indo-pacifique.

« Il est temps pour certains de nos amis les plus chers du monde entier de contrôler leurs émotions et de prendre [el asunto] allez-y doucement », a déclaré Johnson. C’est fondamentalement un énorme pas en avant pour la sécurité mondiale. Ce sont trois alliés aux vues similaires qui se tiennent côte à côte et créent un nouveau partenariat pour le partage de la technologie », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre britannique a ajouté que l’alliance « n’est pas exclusive, qu’elle ne cherche pas à soutenir qui que ce soit, et qu’elle n’est pas hostile à la Chine ».

Johnson a souligné qu’Aukus est « là pour intensifier les liens et l’amitié entre trois pays d’une manière qui profitera aux choses en lesquelles ils croient ».

La France a exprimé sa déception après que l’Australie a annulé un important contrat d’achat de sous-marins et a plutôt signé le pacte d’Aukus pour la construction de sous-marins à propulsion nucléaire.

Pour sa part, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré que la région Asie-Pacifique avait besoin de croissance économique et d’emplois plutôt que de poudre à canon et de sous-marins.

Lijian a exhorté les trois pays à revenir sur leur décision et à « se conformer à leurs obligations internationales de non-prolifération nucléaire ».

La semaine dernière, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ont annoncé la formation d’une nouvelle alliance de sécurité dans la région indo-pacifique, dont la France et l’Union européenne (UE) étaient exclues.

La suspension du contrat de l’Australie avec la France à la suite de la création d’Aukus a entraîné de nouvelles tensions entre l’Union européenne et les États-Unis.

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Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a qualifié l’accord de « coup de poignard dans le dos » et a convoqué les ambassadeurs de France à Canberra et à Washington pour des consultations.

* Traduit par Daniel Gallego.

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