Confesercenti fait pression sur les maires de notre province – Sanremonews.it

Le Premier ministre Mario Draghi et le président de la République française Emmanuel Macron ont signé le « Traité de coopération bilatérale renforcée » en novembre dernier, en présence du président de la République Sergio Mattarella et des délégations italienne et française.

Un traité international écrit à Rome et à Paris qui a des répercussions directes aussi sur notre province et bien évidemment dans la triangulation Cuneo-Imperia-Nice, territoire transfrontalier et foyer d’une grande coopération entre les deux États. Confesercenti a choisi d’envoyer les documents signés à tous les maires de la province d’Imperia, pour souligner l’importance d’un traité qui impliquera tous les territoires et en premier lieu les autorités locales dans les années à venir.

« Le pouvoir central a précisément tracé une voie d’avenir que si nos administrateurs savent utiliser – intervient Ino Bonello, président provincial – changera les habitudes de nos populations ». Un traité qui énonce « L’ambition commune de l’Italie et de la France en tant que membres fondateurs du projet européen est renouvelée. Dans tous les domaines de coopération, l’Italie et la France œuvreront pour une Europe forte, démocratique, unie et souveraine. Dans ce contexte, ils sont porteurs de nombreuses priorités européennes qui, dans l’esprit du Traité, se déploient dans tous les domaines de coopération qu’ils entendent développer. Ce programme de travail précise les axes et les projets de coopération que les deux pays entendent mettre en œuvre en application des principes fixés par le Traité ».

« La frontière terrestre italo-française – poursuit Bonello – est indiquée comme un bassin de vie interconnecté dans lequel les populations italiennes et françaises partagent un destin commun et avec ce pacte les deux pays s’engagent à faciliter la vie quotidienne des habitants, désireux de favoriser une meilleure connaissance mutuelle de leurs sociétés civiles, dans une perspective de citoyenneté européenne, notamment parmi les jeunes générations ».

Afin de mieux structurer la politique transfrontalière italo-française, un comité de coopération transfrontalière devra être mis en place en désignant des représentants des collectivités territoriales concernées, des groupements locaux de coopération frontalière existants, des représentants des Etats et des administrations centrale et parlementaire ; le Comité pourra associer la Principauté de Monaco en tant que membre observateur en tant que de besoin et en fonction des questions abordées.

Il est prévu de programmer un exercice annuel de protection civile entre les unités de secours des départements frontaliers, dans le but de créer des équipes conjointes de protection civile entre les régions et les départements frontaliers ; entamer les négociations d’un accord transfrontalier de coopération entre établissements de santé, qui prévoit, notamment en cas d’urgence ou de crise, l’accompagnement et la coordination des interventions d’urgence et de premiers secours, la continuité des soins hospitaliers, l’intervention des professionnels de santé professionnels de santé qualifiés pour exercer la profession en cas de manque temporaire de professionnels spécialisés, coopération avec les professionnels locaux de santé publique, partage d’expertise et organisation d’exercices communs.

« Parmi les secteurs clés – dit Sergio Scibilia, secrétaire provincial – il y aura aussi la mobilité ferroviaire transalpine, qui dans le développement coordonné et durable requis par le ‘Traité’ revêtira un intérêt stratégique, car à l’avenir les deux États devront viser un réseau de transport transfrontalier ferroviaire, routier et maritime de plus en plus intégré.C’est pourquoi nos lignes ferroviaires entre les Alpes et la Méditerranée sont concernées, mais aussi le littoral entre Cannes et Alassio, par exemple ou les liaisons entre les ports, relancer la des projets de liaisons maritimes, déjà proposés par Confindustria, ainsi que le tragique tunnel du Colle di Tenda qui devra être achevé.

L’article 10 est écrit pour résoudre et améliorer notre chemin de fer Val Roya, et indique les points clés nécessaires pour surmonter les difficultés actuelles et les différends bureaucratiques qui empêchent et entravent le vol vers une ligne internationale. Le ‘Traité’ est clair, il n’y a plus d’excuses : « Nous devons faciliter l’organisation des services transfrontaliers pour le transport des marchandises et des personnes vers les zones touchées par la tempête Alex-Brigitta et sortir le Roia de l’isolement. Il est nécessaire d’approuver le nouvel accord intergouvernemental qui encadre les modalités actuelles d’entretien et d’exploitation de la ligne Cuneo-Breil-Ventimiglia et d’entreprendre des actions communes pour une restauration rapide de l’infrastructure de cette ligne et pour son adaptation en vue de son retour à niveaux normaux. service commercial adéquat ».

C’est le « Pacte du Quirinal » qui devra maintenant être rectifié par les Parlements respectifs et mis en œuvre, créant de nouveaux projets de coopération et de développement dans les régions Ligurie, Piémont et Sud impliquant la Principauté de Monaco.

Nihel Béranger

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