Le contrat des combattants égyptiens revient à la France, celui de la Finlande sera attribué au quatrième trimestre. Ce matin, la ministre française de la Défense Florence Parly a annoncé que l’Egypte avait signé un contrat avec la France pour l’achat de 30 avions de combat Dassault Rafale, un accord d’une valeur de 3,75 milliards d’euros. « Je salue la vente de 30 Rafale à l’Egypte, un partenaire stratégique », a écrit Florence Parly sur Twitter, soulignant que « ce succès à l’export est crucial pour notre souveraineté et le maintien de 7.000 emplois dans la filière en France pendant 3 ans ». Le Rafale, a-t-il ajouté, « démontre une nouvelle fois son excellence technologique et opérationnelle.
Cette décision fera de la flotte de Rafale du pays la deuxième plus grande flotte au monde après celle de la France. Auparavant, le gouvernement égyptien avait signé un accord pour acheter 24 Rafale en 2015. La France était le principal fournisseur d’armes de l’Égypte entre 2013 et 2017, y compris la vente de 24 avions de combat Rafale avec une option pour les autres. 12. Ce nouvel accord couvre également les contrats du fournisseur de missiles MBDA et de l’équipementier Safran Electronics Defense qui s’élèvent à 200 millions d’euros supplémentaires. Le financement de l’opération est apparemment garanti à hauteur de 85 % par l’État français.
Banca Akros (cote d’achat et objectif de cours de 9,25 euros confirmé sur l’action Leonardo) a rappelé que Leonardo est/était en négociations avancées pour vendre un lot de 24 avions Eurofighter à l’Egypte dans le cadre d’un accord d’une valeur potentielle de 4/5 milliards d’euros. . Les pourparlers entre l’Italie et l’Égypte se sont poursuivis après le refroidissement des relations franco-égyptiennes au cours des 18 derniers mois. Mais comme le contrat annoncé aujourd’hui le démontre clairement, les relations diplomatiques entre la France et le pays africain se sont nettement améliorées. « Nous sommes à peu près sûrs que le contrat français a été remporté au détriment de Leonardo et de l’Italie ; Leonardo est / agissait en tant que maître d’œuvre en Égypte ; nous pensons qu’un tel contrat aurait accordé à la société italienne un acompte substantiel de 400/500 millions d’euros », a estimé Banca Akros, jugeant l’actualité importante, négative et pas évidente.
Mediobanca Securities évoque également « un revers pour Leonardo » pour les avions de combat Eurofighter. Cependant, « tout n’est pas perdu, puisque Leonardo négociait également la livraison de 24 avions d’entraînement au combat M346, qui pourraient valoir 1 à 2 milliards d’euros. Cela pourrait soutenir notre prévision de prise de commandes pour cette année de 14 milliards d’euros. groupe de défense italien ».
Séparément, selon Bloomberg, la Finlande a annoncé que les cinq constructeurs ayant participé à l’offre de 10 milliards d’euros pour la fourniture d’avions de combat ont pris part au tour final, en envoyant des devis contraignants. Le calendrier étant inchangé, le Gouvernement se prononcera en la matière au quatrième trimestre. La limite de prix fixée pour chaque soumissionnaire est d’environ 9 milliards d’euros.
La Finlande doit choisir entre Boeing F/A-18 Super Hornet, Dassault Rafale, Eurofighter Typhoon, Lockheed Martin F-35 et Saab Gripen pour remplacer son ancienne flotte de 64 Boeing F/A-18. Pour Mediobanca, il est positif de voir Eurofighter rester parmi les derniers prétendants à une éventuelle adjudication au quatrième trimestre. « Cependant, nous pensons que le F-35 JSF aura probablement le dessus », a conclu Mediobanca, qui a une note neutre sur l’action Leonardo et un objectif de cours de 7,50 €. En bourse en ce moment l’action marque un +0,58% à 6,916 euros. (Tous les droits sont réservés)
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