Coup dur pour les non-vaccinés : En France, ils ne vont même pas dans un pub pour s’amuser et faire du sport

Aujourd’hui, le Parlement français a adopté une loi qui empêcherait les personnes non vaccinées d’entrer dans les restaurants, les installations culturelles et sportives ou les liaisons de transport longue distance. Les agences de presse étrangères l’ont rapporté. La variante hautement contagieuse du coronavirus omicron se propage maintenant en France, avec 278 129 nouvelles infections dans les 67 millions d’habitants du pays au cours de la dernière journée.

La chambre basse du Parlement a approuvé aujourd’hui de nouvelles mesures gouvernementales pour lutter contre le coronavirus avec un vote de 215 voix contre 58. La partie la plus importante de la mesure est l’introduction d’un passeport de vaccination, que toutes les personnes de plus de 16 ans devront montrer si elles veulent visiter divers lieux publics tels que restaurants, cafés ou cinémas. Un certificat de vaccination complet sera également exigé pour les trains longue distance et tous les vols intérieurs, précise l’agence AP.

La loi devrait entrer en vigueur prochainement. Jusqu’à présent, les personnes non vaccinées en France pouvaient se rendre dans les établissements publics après avoir soumis un test de coronavirus négatifPrès de 78% de la population française est entièrement vaccinée, a indiqué samedi le ministère de la Santé.

Le président français Emmanuel Macron, qui devrait défendre son mandat lors de l’élection présidentielle d’avril, a déclaré dans une interview au Parisien au début du mois que qu’il est déterminé à bouleverser les non-vaccinés et à leur compliquer la vie au maximum.

Des milliers de personnes ont manifesté contre la loi samedi à Paris et dans d’autres villes françaises, mais il y en avait beaucoup moins qu’il y a une semaine, a rapporté Reuters.

La France est désormais confrontée à la cinquième vague de l’épidémie de coid, avec des incréments quotidiens dépassant à plusieurs reprises 300 000. Cependant, le nombre de patients ayant une évolution grave dans les services de réanimation est nettement inférieur à celui de la première vague de l’épidémie en mars et avril 2020.

Nihel Beranger

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