La situation épidémiologique en Italie continue de s’aggraver progressivement. Ceci est également confirmé par les principales données de la surveillance de la salle de contrôle de l’ISS (Istituto Superiore di Sanità).
Dans la semaine du 10 au 16 décembre, l’incidence est passée de 176 à 241 cas pour 100 000 habitants. Données presque de la zone rouge, selon les anciens paramètres qui voyaient les données décisives pour le changement de couleur de l’incidence. A l’inverse, pour la deuxième semaine consécutive, il y a eu une diminution du rt moyen calculé sur les cas symptomatiques, égal à 1,13. Les données sont cependant toujours au-dessus du seuil épidémique, tout comme l’indice de transmissibilité basé sur les cas avec hospitalisation qui s’établit à 1,09.
Les tranches d’âge les plus jeunes sont confirmées comme celles dans lesquelles le virus circule le plus, en particulier les tranches d’âge 0-9 et 10-19, suivies des 30-39 et 40-49.
Le pourcentage de lits occupés continue d’augmenter, tant en réanimation (de 8,5% à 9,6%) qu’en zone médicale (de 10,6% à 12,1%).
En ce qui concerne les données régionales, une région/province autonome est classée à risque élevé (Vénétie), 18 autres régions/ppa – dont les Pouilles – sont classées à risque modéré. Parmi ceux-ci, trois (Trente, Sicile, Piémont et Marches) ont une forte probabilité de progression à haut risque, alors que pour une Région il n’a pas été possible d’évaluer la progression. Le Molise et le Tyrol du Sud sont classés comme à faible risque. 13 Régions / PPAA signalent une alerte résilience. Une région/AP signale plusieurs alertes de résilience.
Le nombre de nouvelles infections non associées aux chaînes de transmission dépasse le seuil de 40 000 cas, tandis que le pourcentage de cas détectés grâce à l’activité de traçage diminue. Le pourcentage de cas détectés dès l’apparition des symptômes est en augmentation (43 % vs 40 %), tandis que le pourcentage de cas diagnostiqués grâce aux activités de dépistage est stable (26 % vs 26 %).
Dans les Pouilles également, il y a une augmentation des infections et des hospitalisations. L’incidence au cours de la période du 10 au 16 décembre est passée à près de 80 cas pour 100 000 habitants. Pour garder la zone blanche stable sont les données de l’hospitalisé. Cependant, si dans le domaine médical le taux d’emploi est passé de 5% à 4,7%, en réanimation il y a 9 hospitalisés de plus et un pourcentage de lits occupés de 5,1% (vs 3,4% il y a une semaine). Ces chiffres restent cependant loin des seuils limites de 15 % et 10 %.
Foggia et Brindisi sont les provinces où l’incidence est la plus élevée, ayant enregistré 116,7 et 111,4 cas pour 100 000 habitants au cours de la période du 10 au 16 décembre. Suivi par Lecce (76,7 cas) et Bari, dont l’incidence a plus que doublé au cours des deux dernières semaines. Bat reste la province avec le moins de cas pour 100 mille habitants, même si le seuil des 50 cas a été dépassé.
Malgré le nombre croissant, les Pouilles restent l’une des régions les moins à risque d’Europe. Sur la carte mise à jour du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, les Pouilles, la Sardaigne et le Molise sont les trois seules régions jaunes, à risque moyen-faible. Le reste de l’Italie est en rouge avec la Vénétie, le Frioul-Vénétie Julienne et la province autonome de Bolzano en rouge foncé, tout comme une grande partie de la France, de l’Allemagne et de l’Europe de l’Est.
Quatre autres régions en zone jaune
À partir de lundi, la Ligurie, les Marches, la Vénétie et la province autonome de Bolzano passeront également dans la zone jaune. Un changement de couleur presque annoncé au regard des données sur le plafonnement des taux d’emploi, qui se sont encore dégradées sur la dernière période de référence. Dans la perspective de la prochaine surveillance, la Lombardie est à grand risque, qui a atteint 14% des lits occupés en zone médicale et 9,5% en soins intensifs. Dans la balance se trouvent l’Emilie Romagne, qui a déjà dépassé le seuil critique en réanimation (11,9%), mais conserve la zone blanche grâce au taux d’emploi dans le domaine médical de moins de 15% (11%) et la Lazio. (12,5% dans le domaine médical et 9,4% en réanimation). Quant à l’incidence, seul le Molise maintient des chiffres de la zone blanche avec 30,3 cas pour 100 000 habitants. Les Pouilles restent la deuxième région avec le plus petit nombre de cas. La situation la plus critique continue d’être enregistrée dans les régions du nord-est avec Bolzano en tête (566,8 cas), suivie de la Vénétie (498,9) et du Frioul-Vénétie Julienne (376,8).
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