Objectif a menacé la Union européenne retirer Facebook et Instagram du bloc s’il n’était pas autorisé à échanger les données de ses utilisateurs avec celles des États-Unis. et des pays comme La France Oui Allemagne Ils réagissent déjà.
Le premier pays à réagir a été le ministre des Finances de Allemagne, Robert Habeck, définissant une position claire sur l’affaire.
« Après avoir vécu sans Facebook Oui Twitter pendant quatre ans, ma vie a été magnifique », a plaisanté le ministre allemand.
« Je peux confirmer que la vie est très belle sans Facebook et qu’on pourrait très bien vivre sans Facebook (…) Les géants du numérique doivent comprendre que le continent européen va résister et affirmer sa souveraineté » a ajouté son homologue de La France, Bruno LeMaire.
« Je pense que ces grandes entreprises du numérique n’ont pas l’habitude de s’opposer », a souligné Le Maire, ajoutant: « Nous ne voulons pas que nos données personnelles soient transmises aux géants du numérique sans aucun contrôle. »
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Objectif, propriétaire d’Instagram et Facebook, a noté dans son rapport annuel que si les États-Unis et le Union européenne n’acceptez pas bientôt un nouvel accord de transfert de données ou si Objectif ne peut plus compter sur d’autres règles de transfert de données, « peut ne pas être en mesure d’offrir certains de nos produits et services les plus importants, y compris Facebook et Instagram, en Europe ».
L’arrière-plan du différend est l’accord de transfert de données entre l’UE et les États-Unis. appelé « Privacy Shield », qui a été annulé par la Cour de justice du Union européenne.
En juillet 2020, le tribunal a jugé que le traitement des données personnelles aux États-Unis ne respectait pas les normes élevées de protection des données de l’UE. La Cour a donc déclaré le Privacy Shield incompatible avec le droit européen.
Après cette décision historique, les deux régions ont discuté d’un accord successeur à ladite politique, mais sans résultats majeurs. Dans ce contexte, la déclaration de Objectif il a été considéré comme une tentative d’influencer les négociations en cours.
Habeck a souligné que « nous ne serons pas influencés par quelque chose comme ça ». Il a dit que les mêmes plaintes avaient été entendues lorsque le Union européenne il a introduit ses règles de confidentialité des données, le GDPR, en 2018, « et puis tout d’un coup, il est devenu la norme mondiale ».
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