France : des baigneurs se plaignent de piqûres de poissons

Statut : 12/08/2022 07h56

Des dizaines de baigneurs ont été mordus par des balistes sur les côtes françaises. En raison de la canicule, l’eau s’y est réchauffée à 28 degrés tropicaux, c’est pourquoi les animaux étendent constamment leur territoire.

Sur les plages françaises, les baigneurs se plaignent de plus en plus des piqûres de poissons nageant près du rivage. Les morsures dans les pattes, les pieds et les orteils provenaient probablement de balistes gris de 30 à 45 centimètres de long, qui en raison du changement climatique et du réchauffement de l’eau de mer ont osé chercher de la nourriture dans les zones peu profondes, rapporte le journal « Le Parisien ».

Des dizaines de baigneurs touchés

Plus de 40 baigneurs ont été piqués par des poissons dans la seule journée de lundi sur la plage d’Hendaye près de la frontière espagnole sur l’Atlantique. Un nageur a également été mordu dans l’eau, qui n’avait que 50 centimètres de profondeur, près de Cannes sur la Côte d’Azur. Selon un reportage de la chaîne BFMTV, il y aurait eu un autre cas dans le Golfe de Saint-Tropez.

Les morsures du baliste, qui a 14 dents dans la mâchoire supérieure et huit dans la mâchoire inférieure, peuvent être douloureuses.

Image : photo alliance / Zoonar

Les morsures du baliste, qui a 14 dents dans la mâchoire supérieure et huit dans la mâchoire inférieure, peuvent être douloureuses mais ne sont pas dangereuses pour l’homme. Les médecins conseillent tout de même de désinfecter la zone en cas de morsure. Le baliste utilise surtout ses dents pour casser des crabes, des moules ou des oursins.

L’eau a 28 au lieu de 22 degrés

Comme l’a dit au journal l’expert en poissons de mer Benjamin Lafon, le réchauffement de l’eau de mer incite les poissons à étendre leur territoire lorsqu’ils recherchent de la nourriture – jusqu’aux mollets des baigneurs. Lors de leur phase de reproduction en été, les poissons, qui ne sont de toute façon pas farouches, se sont montrés agressifs.

L’expert Samuel Somot de l’Institut national de recherche météorologique (CNRM) a expliqué au « Parisien » que l’eau de la côte méditerranéenne française est actuellement chaude jusqu’à 28 degrés au lieu des 21 à 22 degrés habituels. Cela favorise le retour du poisson, qui a failli disparaître sur les côtes françaises au siècle dernier.

Nihel Béranger

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