Travaux soumis à assurance décennale obligatoire: comparer les Législation française et le Législation italienne, ils apparaissent substantiellement renversés : en France la police doit être obligatoirement fournie pour tous les travaux publics ou privés (sauf ceux exclus), tandis qu’en Italie elle ne doit être obligatoirement fournie que pour les bâtiments à construire et pour certains marchés publics d’un montant très important . haute.
Voyons les détails.
Travaux soumis à l’assurance décennale obligatoire : comparaison entre la France et l’Italie
Législation française
Les Code des assurances il ne fournit pas une liste des œuvres soumises à l’assurance obligatoire, mais une liste des œuvres pour lesquelles il n’est pas obligatoire de souscrire une telle assurance.
Ceux-ci sont:
- ouvrages maritimes, lacustres et fluviaux, infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, héliportées et ferroviaires, traitement des déchets urbains, des déchets industriels et des effluents, ainsi que les éléments constitutifs de l’un de ces ouvrages ;
- routes, réseaux divers, ouvrages piétonniers, canalisations, lignes ou câbles et leurs supports, parkings, ouvrages de transport, de production, de stockage et de distribution d’énergie, ouvrages de stockage et de traitement de solides, fluides et liquides en vrac, installations de télécommunications, installations sportives découvertes , ainsi que leurs équipements, qui sont également exclus de l’obligation de contracter une assurance responsabilité civile décennale, sauf si l’un ou l’autre de ces équipements ou équipements est accessoire à une installation soumise à l’obligation d’assurance ;
- les ouvrages existant avant l’ouverture du chantier, à l’exception de ceux qui, une fois totalement intégrés à l’ouvrage neuf, en deviennent techniquement indissociables.
Pour le reste, tous les travaux non exclus sont soumis à l’assurance décennale obligatoire.
Législation italienne
Dans le système juridique italien, il n’y a pas de Code des assurances. En droit civil, la responsabilité décennale des immeubles ou autres biens immobiliers « destinés à leur caractère durable » était initialement envisagée dans le cadre des règles de passation des marchés contenues dans le code. civile (de l’art. 1669 cm3). Par la suite, la jurisprudence a étendu le champ d’application de cette règle (au niveau de la responsabilité non contractuelle) aux contrats de vente et d’échange de propriétés.
Dans aucun des cas, cependant, l’entrepreneur ou le constructeur n’était obligé de fournir un police d’assurance à environ. Cela aurait pu être prévu au niveau contractuel mais il n’y avait aucune obligation légale de le libérer.
Plus récemment, le législateur a étendu le champ d’application de la disposition (substantiel, garantissant conformément à l’art. 1669 du Code civil italien) à
contrats de vente d’immeubles à construire
(voir décret-loi n°122 de 2005, désormais prorogé par le décret-loi du 12 janvier 2019, n°14) et a corrélativement prévu l’émission obligatoire de la police d’assurance y afférente.
Dans le marchés publics au lieu de cela, il est fait référence à l’art. 103, alinéa 8, du décret législatif 50 du 18 avril 2016 (Code des Marchés Publics) qui prévoit la délivrance obligatoire du contrat décennal posthume uniquement et exclusivement pour les œuvres d’un montant supérieur au double du seuil communautaire visé à l’article 35 (soit 10 450 000,00 euros).
Dans ce cas, le titulaire du contrat, pour le paiement de l’acompte, est tenu de stipuler, à compter de la date de délivrance du certificat provisoire d’essai ou du certificat d’exécution régulière ou en tout cas après douze mois à compter de la date d’achèvement des travaux résultant du certificat correspondant, une police d’indemnisation décennale pour couvrir les risques de ruine totale ou partielle de l’ouvrage, ou les risques dérivant de défauts graves de construction (terme repris textuellement de l’art. 1669 du code civil ).
Obligations de garantie et sociétés soumises à l’émission de la police : différences entre la France et l’Italie
Législation française
En principe, tout constructeur assujetti à la responsabilité décennale, c’est-à-dire tout professionnel ou opérateur économique professionnel, qui est directement lié au maître d’ouvrage / maître d’ouvrage (par un contrat direct) et qui participe à la construction d’un ouvrage, est tenu de émettre la politique. Par extension, certains professionnels de la construction sont assimilés à des constructeurs (notamment les vendeurs de maisons en construction, les promoteurs et constructeurs de maisons individuelles, les contrôleurs techniques et même certains fournisseurs d’éléments préfabriqués).
Législation italienne
En Italie, les sujets concernés sont les suivants :
- en cas de marchés privés : la garantie selon l’art. 1669 cc est une obligation qui concerne tout entrepreneur envers tout client ;
- dans les contrats de vente de biens immobiliers (déjà existants) la garantie selon l’art. 1669 cc est considéré comme une obligation extracontractuelle qui concerne tout vendeur (qui a construit l’immeuble directement ou par l’intermédiaire de tiers) envers tout acheteur ;
- dans les contrats de vente d’immeubles à construire, le décret législatif n. 122 de 2005 et les modifications ultérieures, prévoit certains destinataires spécifiques.
Tous les acheteurs ne peuvent pas bénéficier de cette discipline qui se veut uniquement pour protéger les individus (et non, par conséquent, des sociétés ou associations ou autres personnes dites morales).
Plus précisément, l’« acheteur » au sens de la loi est la personne physique qui est un promettant-acheteur ou qui achète un immeuble à construire ou qui a conclu tout autre contrat, y compris le crédit-bail, qui a ou peut avoir pour effet de l’achat ou en tout cas le transfert non immédiat de propriété ou autre droit réel de jouissance sur un bien à construire, ou, encore, celui qui, associé ou non actionnaire, a convenu avec une coopérative immobilière la cession de propriété ou autre droit réel de jouissance sur un bien à construire.
Par ailleurs, toujours en référence aux destinataires de la discipline, nous vous rappelons que ceux qui ont l’obligation de garantie ne pèsent sur aucun vendeur mais uniquement sur ce que l’on peut définir comme « constructeur », c’est-à-dire l’entrepreneur commercial ou la coopérative immobilière. tant dans le cas où la construction du bâtiment est directement construite tant dans le cas où la construction du bâtiment est sous-traitée ou en tout cas réalisée par des tiers.
Toutefois, dans le cas des marchés publics, la stipulation de la police décennale d’indemnisation (dans les cas prévus) est à la charge deopérateur économique adjudicataire
La nature de la garantie : droit français et droit italien
Législation française
Cette assurance garantit le paiement de la réparation de l’ouvrage lorsqu’il y a une responsabilité civile de l’entreprise.
Législation italienne
Le périmètre de la responsabilité décennale italienne est beaucoup plus limité puisqu’il ne couvre que la ruine ou le danger de ruine et les vices graves de l’ouvrage dérivant d’un défaut de terrain ou de vices de construction.
La loi ne dit pas en quoi consistent les « défauts graves » et sur cette diction il est possible de trouver des centaines de jugements qui en définissent le contenu : il appartiendra donc toujours à l’interprète, face à un cas concret, d’enquêter pour comprendre s’il est inclus ou non de la diction susmentionnée.
La souscription du contrat en France et en Italie
Législation française
En principe, l’entreprise doit s’assurer dès le début de son activité et, en tout état de cause, au plus tard à compter de la date d’ouverture du chantier. Mais attention à une exception : il peut arriver que l’entreprise soit créée après la date d’ouverture du chantier. Dans ce cas, il doit être assuré dès le jour de son intervention effective sur le chantier.
Législation italienne
D’une manière générale, l’opérateur économique est tenu de délivrer la police d’indemnisation décennale à compter de la date d’achèvement des travaux ou, dans les marchés publics, de la réception provisoire ou du certificat d’exécution régulière.
Attention également dans ce cas : le constructeur en Italie doit souscrire la police au début du chantier, car l’Assurance doit être en mesure de vérifier leurs performances réelles et leur qualité pendant les travaux.
En d’autres termes, la police ne peut être stipulée sur un ouvrage déjà terminé; c’est la raison pour laquelle un contrat posthume « préliminaire » de dix ans est généralement stipulé au moment de la stipulation de l’autre assurance chantier (RCO-RCT, CAR) accompagné du versement d’une « prime de compromis » égale à environ 20 % du la prime totale. Le solde sera payé après les tests.
Durée de la garantie en France et en Italie
En France, la garantie couvre la responsabilité décennale du constructeur pendant 10 ans à compter de la date d’acceptation
(capitalisation de la prime). Les constructeurs stipulent généralement des contrats « d’abonnement » qui couvrent les chantiers auxquels le constructeur participe et qui sont ouverts pendant la durée de validité de l’assurance.
Comme l’exige la législation française, également dans le cadre de
loi italienne, la garantie couvre la responsabilité décennale du fabricant pendant 10 ans à compter de la date du test.
Montant de la garantie : les dispositions législatives en France et en Italie
Législation française
L’montant de la garantie en France, il faut distinguer :
- travaux d’habitation : le montant de la garantie doit correspondre au paiement des travaux de réparation auxquels l’assuré a contribué ;
- travaux destinés à un usage autre que les bâtiments d’habitation : le montant de la garantie ne peut être inférieur au coût total de la construction déclaré par le Maître d’Ouvrage (montant définitif de tous les travaux relatifs à la construction) dans la limite de 150 millions d’euros. Au-delà, il n’y a plus d’obligation d’assurance.
Législation italienne
Le montant de l’indemnité ou de l’indemnité due par le fabricant varie en cas de réponse de celui-ci au titre de la responsabilité contractuelle ou extracontractuelle.
- D’une manière générale, il faut considérer que le montant doit couvrir toutes les dépenses nécessaires pour éliminer, définitivement et radicalement, les défauts eux-mêmes, également par la réalisation de travaux différents et plus coûteux que ceux initialement prévus dans le cahier des charges, à condition que comme ils sont utiles à l’ouvrage, ils peuvent fournir l’utilité normale propre à sa destination.
- En particulier, en ce qui concerne les marchés publics, la législation prévoit que le plafond d’indemnisation de la police décennale ne doit pas être inférieur à 20 % de la valeur des travaux réalisés et au plus égal à 40 %, dans le respect du principe de proportionnalité eu égard à la nature du travail.
Assurance posthume décennale : franchise en France et en Italie
Inscrite au contrat, la franchise en France constitue un découvert obligatoire pour l’assuré.
Elle n’est pas applicable à l’encontre des « allocataires ». En Italie, il est sensiblement identique au français.
Assurance décennale posthume : Gestion des réclamations
En France, il n’existe pas de dispositions spécifiques régissant le traitement des réclamations.
Même situation en Italie, car les dispositions relatives aux réclamations sont dictées par les compagnies d’assurance et reprises dans les polices. Toutefois, la garantie visée à l’art. 1669 cc est soumis à termes caducs et les délais de prescription qui affectent le propriétaire de l’œuvre :
- le défaut doit être signalé à l’entrepreneur/constructeur dans l’année suivant sa découverte ;
- l’action judiciaire en réparation expire un an à compter de la dénonciation.
Responsabilité décennale dans les conventions collectives
En France pour les grands projets (généralement plus de 15 M€), le client peut conclure une convention collective de responsabilité (CCRD) de 10 ans en même temps que l’assurance DO. Ce contrat unique a pour objet de couvrir la responsabilité civile décennale des constructeurs en une seule opération en complétant les montants de couverture prévus par leurs contrats individuels d’assurance décennale.
En Italie, il n’existe pas de mécanisme similaire.
Assurance posthume décennale : des sanctions pénales envisagées
Le non-respect de l’obligation d’assurance entraîne une peine maximale de :
- en France : six mois d’emprisonnement et/ou 75 000 € d’amende ;
- en Italie, il n’y a pas de sanctions pénales contre le fabricant qui ne livre pas et/ou ne stipule pas la police. De plus, dans le cadre des contrats sous seing privé, l’absence de police au moment de l’acte rend l’acte NULLE.
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