En France, une expérimentation de vidéosurveillance dans les abattoirs s’est conclue sur des résultats positifs. Selon le rapport final récemment publié par le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et de la ruralité (CGAAER), les participants à l’essai veulent tous s’en tenir à la vidéosurveillance, malgré le scepticisme initial.
Tout le monde est satisfait du système et le juge « utile et pratique ». Selon le rapport, cependant, seules cinq entreprises ont participé. L’accent a été mis sur le contrôle interne et la surveillance des animaux, par exemple en ce qui concerne l’efficacité de l’étourdissement. L’enregistrement se limitait à tuer et à saigner.
Accroître l’efficacité et répondre aux exigences des clients
Selon le CGAAER, l’utilisation de systèmes vidéo dans les abattoirs présente un grand potentiel. Outre les gains d’efficacité, les avantages pour les entreprises incluent l’utilisation d’enregistrements pour la formation et la satisfaction des exigences des clients. Il est également indiqué que les accusations des militants des droits des animaux peuvent être contrées par leurs propres enregistrements. Les coûts des systèmes et les défis du stockage des données sont cités comme des inconvénients.
Dans le rapport final, le Conseil général recommande de favoriser la diffusion de la vidéosurveillance, en considérant avant tout la prise en charge des coûts. En outre, la surveillance doit être étendue pour couvrir toute la durée de présence des animaux vivants. L’introduction expérimentale de la vidéosurveillance dans les abattoirs a été décidée dans le cadre de la première loi de responsabilisation des producteurs en 2018.
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