Après le dernier tour des élections législatives françaises, le parti d’opposition de droite Rassemblement National (RN) a célébré son propre résultat électoral comme une percée. « C’est un tsunami », a déclaré le président du parti Jordan Bardella dimanche soir sur TF1. Le peuple français a fait du président Emmanuel Macron un président minoritaire, a ajouté Bardella.

Selon les projections, le parti nationaliste de droite, dont la tête de liste Marine Le Pen a perdu contre Macron au dernier tour de l’élection présidentielle, a enregistré une croissance significative. RN a obtenu 80 à 100 sièges, au moins dix fois plus qu’avant.

Duel à distance entre Macron et Mélenchon

Malgré une majorité relative pour le camp Macron, l’Allemagne et l’Europe continueront finalement de pouvoir compter sur la France comme un partenaire fiable. Dans le conflit ukrainien, la France restera sans aucun doute partie intégrante du front uni occidental contre l’agresseur russe.

En France, d’importants projets attendent d’être mis en œuvre : des améliorations des systèmes d’éducation et de santé sont demandées, les gens attendent des aides au pouvoir d’achat dans la crise et beaucoup veulent des mesures plus énergiques dans la crise climatique. De plus, Macron veut faire passer une réforme controversée des retraites, les Français devraient travailler plus longtemps.

L’élection a également été un duel à distance entre deux personnalités politiques très différentes. D’un côté, l’éloquent président de 44 ans et ex-banquier d’affaires Macron. Sur la scène internationale, il agit comme un leader souverain, mais au niveau national, il lutte avec une image de politicien d’élite arrogant. En face de lui se trouvait le vétéran de gauche Mélenchon, un idéologue et stratège de gauche avisé qui se considère comme un défenseur du peuple et de la justice sociale. (apd/cko)