(ANSA) – ROME, 08 NOVEMBRE – « La réduction de la dette est nécessaire mais elle doit avoir des rythmes réalistes compatibles avec la croissance. Je n’attendrais pas de solutions à très court terme mais aujourd’hui c’est le début de cette discussion ». C’est ce qu’a déclaré le commissaire européen aux Affaires économiques Paolo Gentiloni en arrivant à l’Eurogroupe dédié à la réforme du Pacte de stabilité et de croissance. Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, est d’accord : « La règle des 60 % de dette est obsolète » et « nous devrions définir de nouvelles règles pour garantir l’unité de la zone euro, mais sur des bases plus réalistes ». Le Maire nous invite à réfléchir sur le fait qu' »avant la crise on avait au maximum 30-40 points d’écart entre les pays les plus endettés de la zone euro et les autres pays, à la sortie de la crise on a un niveau de dette qui atteint 100 points dans certains Etats de la zone euro. On ne peut donc pas considérer que la situation est la même, le statu quo est impossible ». Mais l’Autriche se dit « opposée » à « d’autres exceptions » dans les règles sur les comptes publics de l’UE « afin de pouvoir contracter de nouvelles dettes », a expliqué le ministre autrichien des Finances Gernot Bluemel. « Au cours de l’été, nous avons lancé une alliance dite de responsabilité qui vise à faire baisser progressivement les niveaux d’endettement des Etats. C’est important pour avoir une marge de manœuvre suffisante pour la prochaine crise », a-t-il ajouté. (MANIPULER).
“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”