L’agence française de protection des données a infligé jeudi une amende aux entreprises Google et Facebook avec respectivement 150 et 60 millions d’euros dus à la ‘biscuits’, traceurs informatiques qu’ils utilisent à des fins publicitaires.
(Voir : Les changements que Facebook mettra en œuvre dans la publicité à partir de 2022).
le 150 millions d’euros (environ 165 millions de dollars) infligées à Google représentent la plus grosse amende à ce jour en France pour cette entreprise, qui a déjà écopé d’une autre amende de 100 millions d’euros en décembre 2020 pour les mêmes motifs.
La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) « a constaté que les sites Facebook.com, Google.fr et Youtube.com ne permettent pas » refuser les cookies « tout aussi simplement« Cela si l’utilisateur décide de les accepter, a indiqué l’entité.
(Voir : Meta, la nouvelle réalité commerciale de Facebook).
Facebook et Google (propriétaire de YouTube) ont trois mois pour corriger ce déséquilibre préjudiciable à l’usager, sous peine de payer 100 000 euros supplémentaires pour chaque jour de retard, a ajouté la commission française.
Google a assuré qu’il allait changer sa politique après cette nouvelle amende, dans un communiqué transmis à l’agence ‘AFP’.
« Nous nous engageons à appliquer les nouvelles évolutions, ainsi qu’à travailler activement avec la CNIL en réponse à sa décision, conformément à la directive [europea] ePrivacy« , a indiqué le géant américain.
Les « cookies » ou « cookies » informatiques sont de petits fichiers qui détectent les sites que les utilisateurs visitent sur Internet, qui font alors l’objet de messages publicitaires soi-disant personnalisés.
(Voir : Google a publié des fonctionnalités pour la compatibilité entre vos appareils).
Ce traçage est régulièrement dénoncé par les associations de défense des consommateurs et des internautes.
L’Union européenne a approuvé en 2018 un règlement sur les données personnelles avec des règles plus strictes.
Les utilisateurs reçoivent, lors de l’ouverture d’une page Web, un avis pour autoriser spécifiquement l’utilisation de « cookies », pour modifier partiellement cette utilisation ou simplement pour ne pas l’accepter. Mais eje le rejet total du suivi informatique est difficile, critique la CNIL.
(Voir : L’ABC de la nouvelle plateforme Google Cloud pour se former à l’IT).
« Les sites Facebook.com, Google.fr et Youtube.com proposent un bouton permettant d’accepter immédiatement les « cookies »« tout en les rejetant totalement »plusieurs clics sont nécessaires« , explique le communiqué.
AFP
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