Google et l’Agence France-Presse (AFP) ont annoncé mercredi la signature d’un accord européen inédit sur la rémunération pendant cinq ans des contenus de l’agence de presse internationale utilisés par le moteur de recherche.
Le montant total que l’AFP recevra dans le cadre de l’accord n’a pas été divulgué par le PDG de l’AFP Fabrice Fries et le PDG de Google France Sébastien Missoffe, qui ont annoncé l’accord aux journalistes.
Il s’agissait de l’un des litiges relatifs au droit d’auteur nés de la nouvelle directive européenne adoptée en mars 2019 et la même année en France.
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« C’est un accord qui couvre l’ensemble de l’UE, dans toutes les langues de l’AFP, même dans les pays qui n’ont pas transposé la directive », a déclaré le PDG de l’AFP Fabrice Fries, qualifiant l’accord de « pionnier ».
L’AFP produit et distribue des contenus multimédias à ses clients en six langues à travers le monde.
« C’est l’aboutissement d’un long combat » qui a commencé lors des négociations de la directive européenne sur les droits voisins, a ajouté Fries. « Nous nous battons pour que les agences soient pleinement éligibles. La différence avec une association commerciale, c’est qu’un contrat de droits voisins a vocation à être durable », a ajouté le président-directeur général de l’AFP.
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« Cela nous permet d’ouvrir d’autres sujets », a ajouté le cadre français du géant américain du numérique. L’accord sur les droits voisins sera finalisé « très prochainement » avec « un programme anti-désinformation », ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué commun.
Après avoir d’abord hésité à payer les journaux français pour l’utilisation de leur contenu, Google a finalement signé un accord-cadre de trois ans avec une partie de la presse française début 2021, mais mi-juillet l’Autorité de la concurrence française s’y est imposée. une amende de 500 millions d’euros (environ 565 millions de dollars) pour ne pas avoir négocié « de bonne foi ».
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