Hamilton, la victoire au Brésil construite avec 25 dépassements. Verstappen a maintenant peur pour les trois dernières courses- Corriere.it

Le succès 101 de Lewis Hamilton peut changer l’histoire du Championnat du Monde, et même s’il ne se produit pas, il restera dans les mémoires comme un exploit légendaire, un joyau parmi les plus précieux de la F1. Max Verstappen sent le coup, comme Red Bull : ils s’attendaient à un doublé, ils ont été dévorés par le septuple champion du monde. Contre tout, contre tout le monde, contre sa propre équipe qui s’est trompée en montant une aile, du moins c’est écrit dans le verdict des commissaires sportifs.

Disqualifié pour une irrégularité des Drs, dans la course de sprint samedi, il a commencé dernier, grimpant à la cinquième place. Et puis encore cinq pas en arrière sur la grille hier, dixième, pour avoir monté le nouveau moteur, une arme dévastatrice sur la ligne droite brésilienne. Interlagos, la piste sur laquelle Sir Lewis à une autre époque – en 2008 – avait remporté son premier titre en démolissant l’âme de Felipe Massa.

L’ancien pilote Ferrari là pour l’applaudir, comme Leclerc et Sainz protagonistes d’un duel musculaire au départ, qui définit les positions d’arrivée. Cinquième et sixième, beaucoup de points à étirer sur une McLaren fantôme (Norris 10 et Ricciardo à la retraite), mais le rouge est resté au second plan dans les 71 tours de samba entre champions. Verstappen applaudit également, en tant qu’homme de piste, il comprend l’énormité de la victoire de son rival.

L’avantage du Néerlandais au classement dans les 24 heures a été réduit de 7 points (de +21 à +14) alors qu’il aurait dû s’étirer. Je pense que c’était la course la plus difficile de ma vie, dit Lewis, une phrase qu’il a répétée mille fois, mais cette fois authentique. De la férocité à l’état pur, dès le départ : une poignée de tours pour monter jusqu’à la zone du podium, pour déplacer Bottas (troisième), pour aller chercher le garçon orange qui veut mettre un terme à son règne.

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La bataille commence à distance, déception pour les choix du mur Mercedes, la tentative de dépassement de Verstappen avec les arrêts aux stands ne fonctionne pas. Lewis doit le faire seul, marteler pour réduire l’écart en dessous de la seconde pour activer l’aile en mouvement. Il arrive au tour 48, au virage 4, Max repousse l’assaut à la dure l’accompagnant à l’extérieur au-delà des limites de la piste.

Pour les arbitres un mouvement régulier. Évidemment, Hamilton commente sarcastiquement à la radio, bien sûr. Le calme avant la tempête, dix passages plus tard, tend une embuscade au premier virage pour s’envoler dans la ligne droite où il arbore une vitesse terrifiante. Les Mercedes venaient d’une autre planète, dit Sergio Perez. Toto Wolff se réjouit, pointe son index en faveur de la caméra. C’était pour la direction de course. Entre Mercedes et Red Bull guerre totale, les trois courses finales – deux sur des pistes inconnues, le Qatar et l’Arabie Saoudite ; le dernier à Abu Dhabi – ce seront des arènes enflammées et non pour le climat.

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La bagarre sur la piste est l’affaire des pensionnaires par rapport aux coups bas qui volent avec les moteurs éteints. La dernière polémique concerne l’autorisation accordée aux opposants de remplacer des pièces de l’aileron arrière, dans un parc fermé, pour des raisons de sécurité. Il y a des voitures irrégulières, avait dit Wolff avant le départ… Puis vint le cyclone Hamilton, le seul ennui était l’amende de 5 000 euros pour avoir débouclé les ceintures de sécurité sur le chemin du retour. Il a dû prendre le drapeau brésilien. Comme Ayrton l’a fait.

15 novembre 2021 (modification 15 novembre 2021 | 11:03)

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Nihel Béranger

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