Bien qu’il fût « le roi le plus chrétien de France » (rex christianissimus), il paraissait trop modéré à un catholique fanatique. Par conséquent, Henri IV. il y a exactement 411 ans pour mourir aux mains d’un assassin.
Bien que les chiffres diffèrent quelque peu, il s’agit probablement de la dix-huitième tentative d’assassinat d’Henri IV le 14 mai 1610, ce qui fait de lui le monarque contre lequel la plupart des assassinats ont été commis. Mais il était aussi recordman à un autre égard : en 1593, il avait changé de religion six fois au total. Le catholique baptisé élevé dans la foi réformée s’est finalement reconverti dans l’Église catholique romaine en tant que roi de France.
Selon le tueur, le roi n’était pas un bon catholique
Le problème était que l’assassin François Ravaillac, avec d’autres catholiques zélés, ne s’était pas réconcilié avec le roi, et il pensait que le roi ne l’avait fait qu’en apparence, car son attitude dans la querelle confessionnelle ne correspondait pas. Henri IV en effet, en 1598, promulgua l’édit de Nant, qui garantissait aux huguenots (considérés comme hérétiques dans les milieux catholiques radicaux) la liberté de religion, au lieu de les détruire. De plus, au printemps 1610, il planifia une campagne contre les Habsbourg aux Pays-Bas espagnols, qui avaient toujours été de fidèles catholiques.
Ravaillac s’attendait même à ce que les calvinistes, secrètement soutenus par le roi, préparent une vengeance sanglante contre les catholiques lors de la nuit de Barthélemy en 1572, lorsque des milliers de huguenots sont massacrés. L’assassinat était censé l’empêcher.
Ravaillac, trente-deux ans, a regardé la voiture du roi le jour fatidique, a sauté dessus à un moment opportun et a poignardé Henri IV, 56 ans. couteau à la poitrine. La blessure était précise et tranchante, coupant l’artère juste au-dessus du cœur. Le roi, qui avait uni (mais probablement pas réconcilié) la France après les guerres de religion dévastatrices, n’avait aucune chance de survivre.
Ravaillac n’a pas résisté à l’arrestation, mais ils ont dû l’emmener car la foule voulait le lyncher. « Je savais qu’il était mort. J’ai vu le sang sur mon couteau et où je l’ai poignardé. Et je ne regrette pas de mourir parce que j’ai fait ce que je voulais faire », a déclaré le roi lors de l’interrogatoire. Il est condamné à mort et exécuté le 27 mai place de la Grève (aujourd’hui place de l’Hôtel de Ville) d’une manière particulièrement cruelle. Ils brûlèrent sa main droite, qu’il étendit sur le monarque, et en arrachèrent des morceaux de chair avec des pinces. Ils ont ensuite versé du plomb fondu et de l’huile chaude dans ses plaies ouvertes. Il fut ensuite cantonné à l’aide de quatre chevaux, comme il sied à un roi à l’époque. Les parents de Ravaillac ont été envoyés en exil et le reste de sa famille n’a jamais été autorisé à utiliser le nom de famille Ravaillac.
Le roi qui n’était pas censé être
Mais comment était-ce avec Henri IV. (1553-1610), à partir de juin 1572 par le roi de Navarre (comme Henri III) et à partir d’août 1589 par le roi de France, couronné le 27 février 1594 à Chartres ?
Il est issu de la famille Bourbon, une lignée secondaire de la dynastie française des Valois. Étant donné que le roi Henri II. eu quatre fils qui atteignirent l’âge adulte, il semblait très peu probable que le fils d’Antonin Bourbon et de Jean III. La Navarre, née le 13 décembre 1553, n’a jamais reniflé la couronne de France. Il était un descendant mâle direct de Louis IX, mais ils ont été divisés par neuf générations.
Cependant, la seconde moitié du XVIe siècle est une période mouvementée accompagnée de guerres de religion entre catholiques et huguenots. Le roi Henri II mourut en juillet 1559 à l’âge de 40 ans, son fils aîné et successeur François II. après seulement un an et demi sur le trône en 1560 et ses jeunes frères et successeurs Charles IX. à l’âge de 24 ans en 1574 et Henri III. après l’assassinat en 1589 à l’âge de 38 ans. Parce que les trois frères (le quatrième François Hercule est mort en 1584 à l’âge de 29 ans) sont restés sans enfant, Henri de Navarre s’est élevé de plus en plus haut dans la lignée de son successeur.
Pour être couronné roi de France en 1594, il dut se soumettre à la volonté de la majorité et se reconvertir à la foi catholique l’année précédente, ce qui ne le dérangeait apparemment pas. Dans ce contexte, il est également crédité d’avoir dit que « Paris vaut la messe ». En plus de publier l’édit de Nant, il a également mené des réformes financières, administratives et judiciaires, soutenu la stabilisation économique et l’expansion coloniale.
Henri IV, il fut le premier roi de la dynastie des Bourbons à régner sur la France jusqu’en 1830 (18 ans de plus dans la lignée Bourbon-Orléans). Il était père de quatorze enfants : il en avait six avec sa seconde épouse, Maria Médicis, trois avec sa maîtresse, Gabriela d’Estrée, et cinq avec trois autres maîtresses. Son successeur sur le trône était le fils aîné, Louis XIII, le père du futur Roi Soleil.
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