Ils ont ratifié l’interdiction des « thérapies » qui cherchent à « guérir » l’orientation sexuelle

Le projet de loi n’a pas encore été voté au Sénat.

L’Assemblée nationale (Chambre basse) du Parlement français a approuvé à l’unanimité un projet de loi qui ratifie l’interdiction des soi-disant « thérapies de conversion » qui visent à « guérir » l’homosexualité.a rapporté la presse locale.

L’initiative, approuvée mardi soir lors du premier débat en procédure accélérée, propose de sanctionner de deux ans de prison et de 36.000 dollars d’amende ceux qui appliquent ces soi-disant « thérapies ».

En outre, postule trois ans de prison et une amende de 54 000 $ dans le cas où la victime est mineurea rapporté l’agence de presse AFP.

Le projet doit encore être voté au Sénat, ce qui va à contre-temps car le Parlement clôturera son activité fin février prochain., en raison des élections législatives d’avril.

« Il n’y a rien à guérir, être soi-même n’est pas un crime, il ne faut pas chercher à changer l’identité de genre ou l’orientation sexuelle des gens », a déclaré la ministre de l’Égalité, Elisabeth Moreno., et a souligné que l’initiative permettrait de « sauver des vies ».

Bien que la mobilisation des associations Lgbitq+ et autres organisations soit en augmentation, il existe en France peu d’informations statistiques sur les prétendues « thérapies de conversion ».

Pourtant, en 2019, la députée Laurence Vanceunebrock, du parti majoritaire LREM, du président Emmanuel Macron, et son collègue de gauche Bastien Lachaud, affirmaient qu’il y avait « une centaine de cas récents » et s’inquiétaient de « l’augmentation des plaintes ».

Nihel Béranger

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