L’affaire de discrimination raciale, l’insulte d’un joueur contre un adversaire, consommée à Bologne dimanche dernier lors du match de troisième catégorie entre Saragosse et le Real Basca, se retrouve sur la table du procureur fédéral des sports de Rome. Pour une fois, voici les nouvelles, l’abandon du terrain par une équipe pour des délits racistes subis par l’un de ses membres, avec la suspension de match associée à 20 minutes de la fin, n’a pas donné lieu à l’habituelle défaite 0-3.
Hier, le nouveau juge sportif de la section provinciale de la Ligue amateur, l’avocat Fabrizio Ciuffrida assisté de son collaborateur Stefano Francia, a adopté la décision suivante sur le match en question : « Après avoir lu les documents officiels, évalué la nécessité d’acquérir des éléments supplémentaires afin d’évaluer et d’approuver l’offre, envoyer les documents au procureur fédéral pour complément d’enquête ». Rien de Pilates, juste une enquête correcte. Le match n’a donc pas été approuvé et reste en instance. Ciuffrida n’a donc pas suffisamment pris en compte (pour décider) ce qui a été rapporté par l’arbitre Vincenzo Cangemi dans son rapport concernant les événements qui ont conduit à la suspension du match. On savait que l’arbitre n’avait pas signalé par écrit l’insulte, « neg… di shit », que le joueur marocain de 30 ans, né à Bologne et résidant à San Giovanni in Persiceto, aurait reçu d’un adversaire , un Albanais de 20 ans qui a été temporairement suspendu ces derniers jours par le président du Real Basca, Fulvio Poggi. Ce qui est tout à fait plausible qu’il n’ait pas entendu, mais on ne sait pas comment il a ensuite décrit la situation qui s’est présentée sur le terrain (un membre de la famille du contrevenant est descendu des tribunes en ajoutant plus de « de l’huile sur le feu », créant la stupéfaction dans un autre joueur étranger de 20 ans, récemment arrivé en Italie par la mer, a alors fondu en larmes).
Situation particulière
On peut émettre l’hypothèse, au vu du profil du directeur de course, juriste chercheur en droit social d’Unibo, et avec le sifflet comme hobby depuis 2013, que le rapport était prudent, complet et objectif. De quoi suggérer une enquête complémentaire à mener par le parquet fédéral. L’affaire devient intéressante, mais aussi compliquée, car ce genre de situation – une insulte entre joueurs – peut difficilement (sauf cas flagrants) être entendu et averti par l’arbitre, qui assiste plutôt à des protestations et des troubles, comme cela s’est produit entre Saragosse et le Real Basque. . Il est inhabituel que l’affaire éclate entre deux étrangers, et que les entreprises n’échangent pas d’accusations mutuelles, mais plutôt : Saragosse a reconnu à quel point les adversaires étaient désolés et embarrassés, tandis que le Real Basque, prêt à rejouer le jeu ou en cas de verdict à table pour en jouer une nouvelle au nom de la lutte contre le racisme. L’affaire a explosé, mais les réactions composées (et contrites, de ceux qui l’ont offensé) pourraient laisser présager une conclusion qui pourrait marquer une nouvelle voie même sur les terrains de football. Pendant ce temps, Saragosse a annoncé qu’il y aura dimanche prochain une présence de ses adhérents et adhérents dans les tribunes pour stigmatiser ces gestes, mais sans polémique.
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2 décembre 2021 (modification 2 décembre 2021 | 09:23)
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