Johnson n’exclut pas une action en justice contre la France pour le différend sur la pêche

Les autorités françaises ont arrêté jeudi un bateau de pêche britannique qui, selon elles, pêchait près de l’embouchure de la Seine sans autorisation appropriée. Londres a évoqué la violation du droit international en rapport avec l’incident, et Johnson a indiqué aujourd’hui qu’il aurait pu s’agir d’une violation de l’accord Pobrexit.

« S’il y a une violation de la Convention, ou si nous pensons qu’une violation de la Convention a eu lieu, nous ferons tout notre possible pour protéger les intérêts britanniques », a déclaré Johnson à Sky News à Rome, où il assiste au sommet du G20 de grandes économies mondiales.

« Non, bien sûr que je ne l’exclus pas », a répondu le Premier ministre lorsqu’on lui a demandé s’il pouvait exclure l’activation des mesures utilisées en cas de violation de l’accord commercial entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne. Cependant, selon Johnson, la priorité actuelle n’est pas un différend sur la pêche, mais une approche commune de la lutte contre le changement climatique. La Grande-Bretagne organise le sommet sur le climat COP26 depuis dimanche, et le climat est l’un des sujets du sommet du G20 à Rome. Macron et Johnson devraient se rencontrer lors d’une réunion informelle à Rome dimanche, écrit la BBC.

« Passer des années à négocier un accord et quelques mois plus tard à faire le contraire de ce sur quoi vous vous étiez mis d’accord sur les points qui vous convenaient le moins n’est pas une grande preuve de votre crédibilité », a également déclaré Macron avant le sommet du G20 sur le différend avec la Grande-Bretagne. .

Le différend sur la pêche entre Paris et Londres a déclenché le départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. Les deux parties ont convenu à l’époque que les pêcheurs européens pourraient continuer à pêcher dans les eaux territoriales britanniques s’ils prouvaient qu’ils avaient pêché au Brexit. Cependant, selon la France, le Royaume-Uni a des exigences de documentation trop élevées et rejette un grand nombre de demandes de pêcheurs français. Les Britanniques affirment avoir accordé 98 % des demandes de l’UE, mais selon le gouvernement français, environ la moitié des licences auxquelles les équipages français ont droit sont manquantes.

Nihel Béranger

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