la colère cachée de la famille contre Barcelone

Ansu Fati, qui a hérité du maillot numéro 10 de Lionel Messi à Barcelone, a subi une autre blessure, cette fois au genou droit, pas celui qu’il avait opéré. Même s’il n’est pas aussi grave que celui qui l’a maintenu inactif pendant près d’un an, ce nouvel arrêt fait planer des doutes sur sa force physique à long terme.

Après avoir pris le numéro 10 laissé par Lionel Messi, reconnaissant une grande confiance dans leurs propres moyens, Ansu Fati a débuté la saison 2021-22 en tant que véritable pilote d’un Barcelone émotionnellement très fragile. Blindé par une clause monstre d’1 milliard d’euros, le jeune prodige du Barça est le principal suspect pour relancer la fortune du club blaugrana. Le Guinéen espagnol naturalisé a cependant été bloqué par une gêne au genou droit, qui a longtemps dû compenser les tribulations de son gauche. opéré quatre fois en un peu plus de six mois. L’énième arrêt ces derniers temps ouvre un scénario incertain dans l’avenir immédiat du garçon sur lequel la société catalane a fait tapis il y a quelques jours. A l’origine de cette situation précaire, il y a pourtant des décalages entre la famille du footballeur et le club catalan.

Deux opérations de clôture

La nouvelle de la déchirure du ménisque du genou gauche en novembre 2020 n’a pas été initialement recueillie avec une inquiétude indue dans l’environnement Blaugrana, car le diagnostic prédisait un retour sur le terrain quatre mois plus tard. La première opération réalisée par le Dr. Ramon Cugat, une authentique sommité catalane qui a toujours été liée au club blaugrana, a cependant été suivie d’une seconde deux mois plus tard. La raison : l’articulation du jeune attaquant ne s’est pas dégonflée et la douleur n’a pas disparu. Le plus inquiet de tout ce qu’il était Bori Fati, père de la perle du cantera du Barça et saisi par la peur de voir la carrière de son fils en danger, un phénomène incontesté. Il y a eu de nombreux appels téléphoniques de Fati senior aux médecins du Barça dans lesquels il y avait un ton de colère mêlé de terreur en raison de l’incertitude sur la santé de son héritier. Jusqu’au printemps dernier, Ansu a pris la situation en main, qui avec le calme d’un vétéran a réconforté son père en disant : « T’inquiète, je suis calme et je sais que tout ira pour le mieuxL’optimisme du jeune footballeur contrastait cependant avec les faits : en augmentant les charges de travail, le genou continuait de faire mal. Si la deuxième opération a été réalisée presque secrètement, la troisième, cette fois sous arthroscopie, a été réalisée au début mai avec des plans pour nettoyer le genou après l’abandon de la saison 2020-21.

De la France au Portugal

Quelques semaines plus tôt, le footballeur s’était rendu à Lyon, au centre orthopédique de Santy, pour se faire examiner par le spécialiste Bertrand Sonnery-Cottet, connu pour avoir opéré avec succès Karim Benzema e Nabil Fekir, ce dernier également victime d’une très grave et longue blessure au genou. La décision du médecin français a été d’opter pour un traitement conservateur dans le but de ne pas forcer les ligaments. Après deux semaines, cependant, les problèmes persistaient et la malédiction ne semblait pas vouloir prendre fin. Bori Fati a pensé qu’il valait mieux snober le Barça pour se tourner vers Jorge Mendès, devenu récemment l’agent de son fils, qui lui a donc proposé un voyage à Porto fin mai. Dans ce cas, la décision du joueur était de subir une méniscectomie partielle, c’est-à-dire une opération pour retirer une partie du ménisque d’origine afin de faciliter une reprise des activités dans deux mois et ainsi permettre à Ansu de réaliser une préparation estivale complète. Le résultat, dans ce cas, a semblé positif, Fati levant la tête montrant que son optimisme était bien fondé.

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Puis, soudain, arrive le dernier arrêt pour une gêne au genou droit dont la nature n’a pas été approfondie. Peut-être une réaction à l’effort excessif pour combler les lacunes de l’articulation opposée ? L’espoir est que ce soit une bagatelle et que ce qui semble être un destin en apparence fragile ne conditionne pas la carrière d’un prédestiné toujours le sourire aux lèvres et qu’il fera tout pour dépasser à nouveau l’obstacle. Pour la cinquième fois en un an.

Nihel Béranger

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