La première Commencez Les chemins de fer français veulent donner « une nouvelle mythologie » au voyage en train et créer des trains-hôtels pour relier Paris à des destinations non desservies par la grande vitesse. L’idée est de créer une offre de qualité, confortable et confortable, où le train n’est pas seulement un moyen de transport pour se rendre d’un point A à un point B, mais une véritable expérience de voyage, qui vaut en soi.
« Nos trains couvriront des distances comprises entre 800 et 1500 kilomètres afin de desservir les grandes villes européennes comme Madrid, Lisbonne, Porto, Milan, Venise, Florence, Rome, Vienne, Prague, Budapest, Berlin, Hambourg, Copenhague ou encore Edimbourg », dit un communiqué de presse de Trains de minuit, qui est assumé comme un projet à long terme. Les premiers passagers n’embarqueront qu’en 2024. D’ici là, il y a beaucoup de travail à faire dans le recrutement du personnel, l’acquisition du matériel roulant et l’accès aux infrastructures des différents pays et services de traction.
Comme George Nagelmarkeres, le Belge qui fonda au XIXe siècle la Compagnie Internationale des Wagons Lits et des Grands Express Européens, devant surmonter les nationalismes de l’époque, aussi Adrien Aumont et Romain Payet, les deux fondateurs de Midnight, doivent désormais faire face à la lourde bureaucratie ferroviaire et les difficultés du manque d’interopérabilité pour mener à bien leur projet.
« Aujourd’hui, quand vous parlez de trains de nuit, vous pensez au luxe Orient Express ou sur les trains Corail [marca de carruagens francesas] des dernières décennies, inconfortables et dépourvus d’intimité », affirment les fondateurs, qui souhaitent désormais « réinventer un produit ancien plus que centenaire » à travers des trains-hôtels qui privilégient les espaces privés, avec des chambres simples, doubles ou familiales, mais où les compartiments avec lits superposés ne manquent pas non plus, démocratisant ainsi l’offre.
Ils garantissent une chose : « Chez nous, il est hors de question de coucher avec des inconnus, chacun choisira la bulle sociale qui lui correspond. » Mais la convivialité sera une pierre de touche pour les trains de minuit, qui auront « un restaurant et un bar de qualité où les produits naturels, cocktails et des vins vigoureux » offrira à nouveau le plaisir de la restauration ferroviaire.
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Attentifs aux nouvelles tendances, les fondateurs de cette entreprise évoquent une ère « post-aviation » où les consommateurs privilégient des moyens de transport alternatifs et plus respectueux de l’environnement. On dit que lorsqu’on voyage en Europe, l’avion est presque un monopole et qu’il procure au voyageur une expérience stressante et inconfortable. « La vitesse que l’aviation vend est une illusion car un simple vol d’une heure prend en réalité quatre heures si l’on considère le porte-à-porte. »
Et avec des coûts environnementaux élevés. « Un trajet Paris-Rome à bord de nos trains générera 23 fois moins d’émissions de CO2 qu’un avion commercial sur le même trajet », dit à Minuit. Les chiffres sont les suivants : 8,8 kilos de dioxyde de carbone pour le train contre 206,1 pour l’avion.
La société est financée par Xavier Niel, un milliardaire français des télécommunications qui a financé avec succès plusieurs projets en start-up.
Au Portugal, les derniers trains de nuit ont circulé en mars 2020 au début de la pandémie. Le Lusitânia Expresso (Lisbonne – Madrid) et le Sud Expresso (Lisbonne – Hendaya) ne sont pas revenus sur les rails en raison du manque d’intérêt pour ces itinéraires.
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