Suite à un sommet d’urgence avec les dirigeants de l’Union européenne, Macron a déclaré qu’il « accélérait » l’envoi de troupes dans le cadre d’une stratégie de l’OTAN visant à renforcer sa présence en Europe de l’Est avec des milliers de soldats.

Pour leur part, les États-Unis ont déclaré qu’ils envoyaient 7 000 soldats supplémentaires en Allemagne.

L’OTAN cherche à établir des groupements tactiques dans le sud-est du territoire de l’alliance, y compris la Roumanie, et la France a proposé de diriger ce nouveau déploiement.

Dialogue possible avec Poutine

Macron a jugé utile de « laisser la voie ouverte » à un éventuel dialogue avec le dirigeant russe Vladimir Poutine, lorsque les conditions seront réuniespour tenter de mettre un terme à l’offensive russe contre l’Ukraine.

Le dirigeant a soutenu qu’en même temps que de condamner l’offensive et d’appliquer des sanctions, il était de sa « responsabilité » de garder cette voie libre, « pour que le jour où les conditions seront remplies, nous puissions obtenir la cessation des hostilités ».

Au cours de la journée mouvementée du jeudi, Macron a maintenu un contact téléphonique avec Poutine, dans une conversation que le gouvernement russe a qualifiée de « franche ».

Selon la présidence française, Macron a d’abord communiqué avec le président ukrainien, Volodímir Zelenski, et en coordination avec lui a appelé Poutine.

Dans cet appel, a indiqué la présidence française, Macron a appelé à « l’arrêt immédiat » de l’offensive russe en Ukraine, et a rappelé à Poutine que son pays était exposé à des « sanctions massives ».

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