La France. Des tablettes expliquant le passé colonial ont suscité la polémique

  • Il ne s’agit pas de « se plaindre, mais de savoir » – a expliqué Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle
  • L’une des rues, du nom d’un conseiller municipal du XIXe siècle, a reçu de nouvelles plaques indiquant que « ses ancêtres étaient associés à la traite des esclaves au XVIIIe siècle »
  • Selon les opposants, il ne faut pas révéler les côtés sombres de l’histoire lorsque des voix s’élèvent pour indiquer que la haine de la France se développe parmi les immigrés et leurs descendants
  • Plus d’histoires de ce type peuvent être trouvées sur la page principale d’Onet.pl

Le maire de La Rochelle Jean-François Fountaine explique que ce n’est pas le cas »pour le reproche, mais pour la connaissance« L’une des rues, du nom d’un conseiller municipal du XIXe siècle, a reçu de nouvelles plaques indiquant que « ses ancêtres étaient associés à la traite négrière au XVIIIe siècle ».

Mai est le mois en France qui commémore l’abolition de l’esclavage dans le pays en 1844. La traite des esclaves par les Européens a été légalement reconnue en France comme un crime contre l’humanité.

Lundi soir, des débats à la radio et à la télévision ont évoqué  » blâme à sens unique « . Il a été rappelé que le deuxième appel militaire, annoncé dimanche, dans lequel plus de 36.000 militaires d’active demandaient au président Emmanuel Macron de sauver le pays, selon eux, menacé par l’islamisme. Les commentateurs se sont demandés Est-ce vraiment seulement les pages sombres de l’histoire qu’il faut faire ressortir alors que s’élèvent, disent-ils, la haine de la France qui se développe parmi les immigrés et leurs descendants.

Le reste du texte sous la vidéo :

Les autorités de La Rochelle expliquent que la ville a décidé de mettre les explications sur les plaques car elle n’entend pas changer les noms des rues et « il ne fera pas tomber les monuments » mais « assume son passé colonial ».

L’action de changer les plaques a commencé lundi, car c’est un jour commémoratif l’abolition de l’esclavage en France. Le mois de mai marque également le 20e anniversaire de l’adoption de la loi définissant la traite des esclaves comme un crime contre l’humanité.

Les habitants et les touristes sauront désormais que la rue de l’Armide commémore un navire négrier du XVIIIe siècle vers les Antilles et la Réunion, a déclaré l’historien de l’Université de La Rochelle Mickael Augeron dans le journal Sud Ouest. Les médias ont attiré l’attention que c’est le nom donné en France à de nombreux navires et navires de guerre.

Il a été noté sur C-News que certains clients de la rue, tels que Jacques Rasteau et Gabriel Admyrauld, « Obtiens pour la descente » – les explications sur les plaques indiquent clairement que leurs ancêtres étaient liés à la traite négrière.

Le thème des rues du port de l’Atlantique était associé au texte publié dimanche soir sur le site de l’hebdomadaire « Valeurs Actuelles ». Non signé – car la réglementation le leur interdit -, des militaires d’active y expriment leur soutien au récent appel de 20 généraux et d’une centaine d’officiers à la retraite pour avertir que la patrie est au bord du « délabrement » à cause de l’islamisme, qui entraîne « le détachement de nombreuses parties du pays, les transformant en territoires soumis à des dogmes contraires à la constitution ».

Dans l’appel annoncé dimanche, les auteurs se présentent comme des vétérans des combats en Afghanistan et en Afrique. Ils se plaignent d’y avoir risqué leur vie pour détruire l’islamisme, auquel les autorités « font des concessions sur nos terres (c’est-à-dire françaises – PAP) ».

Comme ils écrivent, beaucoup ont participé à l’opération « Sentinelle » dans laquelle des militaires patrouillent dans les rues de la ville de France pour prévenir les actes de terrorisme. « Nous avons vu de nos propres yeux les banlieues abandonnées, les colonies de malfaiteurs et la pression des communautés religieuses pour qui la France n’est qu’un objet de sarcasmes, de mépris et même de haine. »

La rédaction de « Valeurs Actuelles » a appelé les lecteurs à s’abonner à ce texte et a fait savoir que lundi par 22, plus de 210 mille signatures.

Rejetant à la fois le contenu du recours, sa forme et l’anonymat des signataires, le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin et la ministre des Armées Florence Parly ils condamnèrent très vivement cet appel.

Difficile de dire si la France a plus peur de son histoire ou de son avenir – a déclaré un participant au débat sur la télévision C-News. En réponse, le rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire « Le Point » Jérôme Bègle a cité l’historien Pierre Nora : « Les Français savent qu’ils ont un avenir, mais ils n’ont pas d’avenir. »

Nihel Béranger

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