La Grande-Bretagne et Israël travailleront jour et nuit pour empêcher l’Iran de devenir une puissance nucléaire, écrivent la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss et son homologue israélien Jair Lapid dans un article commun pour The Telegraph.

« Le temps presse, ce qui augmente la nécessité d’une coopération étroite avec nos partenaires et amis pour contrecarrer les ambitions de Téhéran », ont déclaré les ministres dans un article dimanche.

Plus tôt dimanche, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a noté qu’Israël était « très préoccupé » par le fait que les puissances mondiales lèveraient les sanctions contre l’Iran en échange de restrictions insuffisantes sur le programme nucléaire iranien. Lundi, les négociateurs des puissances mondiales doivent se réunir à Vienne pour des discussions visant à relancer l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran.

Selon The Telegraph, Israël et la Grande-Bretagne signeront lundi un accord s’engageant à travailler en étroite collaboration au cours des dix prochaines années dans plusieurs domaines, notamment la cybersécurité, la technologie, le commerce et la défense. Les ministres des Affaires étrangères ont également déclaré dans un communiqué qu’Israël deviendrait officiellement un partenaire informatique de premier plan pour la Grande-Bretagne, dans le but d’améliorer la cyberdéfense britannique à un moment où les pays du monde entier sont confrontés à des cybermenaces croissantes.

L’accord visant à empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires a été conclu avec Téhéran en 2015 par les États-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne. Il comprenait l’assouplissement des sanctions anti-iraniennes en échange de la réduction des ambitions nucléaires de Téhéran et la garantie que l’Iran ne développerait pas d’armes nucléaires. Mais en 2018, le président américain Donald Trump s’est retiré unilatéralement de l’accord et a renouvelé les sanctions contre l’Iran. L’Iran ne s’est pas conformé à ses obligations depuis 2019, mais dit qu’il ne poursuit pas de bombe nucléaire.

L’administration de l’actuel président américain Joe Biden a exprimé sa volonté de relancer l’accord, à condition que l’Iran s’y conforme à nouveau pleinement.