La France en automne. Les travailleurs de l’énergie continuent de faire grève pour des salaires plus élevés.
Alors que le travail a repris jeudi dans la plupart des raffineries, les arrêts de travail dans les centrales nucléaires se poursuivent.
Depuis le 13 octobre, le personnel de 20 centrales nucléaires, soit environ un tiers du nombre total, est en grève dans le cadre de la plus grande action de ce type à ce jour.
La société d’exploitation publique EDF a entamé des négociations avec les syndicats en début de semaine.
A la centrale nucléaire de Gravelines, Franck Redondo, représentant du troisième syndicat, Force ouvrière, explique leur point de vue :
« Tout dépend de ce que propose la direction. Le gouvernement a même demandé à la direction d’EDF de faire preuve de responsabilité. L’État étant notre actionnaire, je pense qu’il a une chance d’avoir son mot à dire. Si nos demandes sont entendues, nous se remettre au travail pour apporter l’électricité à tous les Français cet hiver. »
Les employeurs avaient proposé une augmentation de salaire de 2,5 %, qui avait été satisfaite par la plupart des syndicats avec une demande de 5 %. Le seul syndicat le plus important, la CGT communiste, réclame 10 %.
Dans la plupart des raffineries, la main-d’œuvre s’est entendue avec la société d’exploitation TotalEnergies sur 5% plus une prime spéciale, deux raffineries sont toujours en grève.
“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”