« Ni l’intérêt de l’ordre public ni celui d’une bonne administration de la justice n’exigent l’analyse immédiate de ce recours », donc « le procès sera constitué conformément à la loi », a expliqué la disposition du président de la chambre criminelle de la plus haute institution de justice française, qui n’avait été libérée qu’aujourd’hui.
La décision de la Cour suprême rend probable un nouveau procès contre Sarkozy, qui rejoint une série de problèmes juridiques qui ont marqué son départ de la politique en 2012.
Sarkozy (66 ans) et ses collaborateurs font l’objet d’une enquête pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « association de malfaiteurs » pour avoir reçu des millions d’euros du régime de Kadhafi pour financer leur campagne de réélection de 2007.
L’un de ses collaborateurs, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, a déclaré avoir remis cinq millions d’euros du gouvernement libyen dans des mallettes (entre 2006 et 2007) au chef d’équipe de Sarkozy, bien que Takieddine ait par la suite retiré sa déclaration.
Déjà condamné à un an de prison en mars, et un autre fin septembre pour d’autres affaires – des verdicts dont il a fait appel -, le président français a refusé, en 2016, de comparaître devant le juge d’instruction dans cette affaire.
Emmanuel Piwnica, avocat de Nicolas Sarkozy, a déclaré qu’il « regrette cette décision » de la Justice.
“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”