La Ligue des Nations à la France, battant l’Espagne dans le retour 2-1

MILAN. Cette fois Kylian Mbappè y appose sa signature. Après la déception aux dernières européennes pour l’erreur décisive aux tirs au but contre la Suisse, c’est en fait sa patte décisive qui renverse l’Espagne et donne la Ligue des Nations à la France. Devant plus de 30 000 à San Siro, les hommes de Deschamps s’effondrent après l’avantage ibérique d’Oyarzabal, mais récupèrent dans une seconde mi-temps palpitante, avec l’égalisation momentanée de Benzema. Puis, en finale, Lloris sauve le verrou sur le succès transalpin, dans une course rythmée et surtout de grande qualité où les polémiques arbitrales ne manquent pas (Mbappè semble en effet partir hors-jeu dans l’action de réseau décisive, mais il a en fait été maintenu en jeu par une touche d’Eric Garcia). Un triomphe pour Deschamps, qui devient le deuxième entraîneur capable de remporter deux trophées à la tête des Français après Roger Lemerre (qui avait remporté l’Euro 2000 et la Coupe des Confédérations 2001), tandis que la France devient la première équipe nationale à remporter les quatre grands tournois organisés. de la Fifa et de l’UEFA. L’excellente performance des nombreux jeunes lancés par Luis Enrique ne suffit pas à l’Espagne, surtout à la classe Gavi 2004, toujours protagoniste.

Une finale ouverte par les sifflets de la Meazza pour la Marseillaise, des sifflets qui semblent presque charger la France, qui a aussitôt démarré fort. Petit à petit pourtant, l’Espagne avec la qualité du dribble a réussi à limiter les rafales des sprinteurs transalpins, prêts à repartir surtout à gauche avec Mbappè et le joueur milanais Theo Hernandez. En première mi-temps, cependant, il se passe peu de choses, également grâce aux défenses, la France perdant Varane en raison d’une blessure.

Le jeu « explose » pourtant au bout d’une heure de jeu, quand tout bascule en moins de deux minutes. Lors d’un nouveau redémarrage français, Theo Hernandez frappe la barre transversale à quelques pas. Renversement de l’avant et avantage espagnol : Busquets lance pour Oyarzabal, qui dépasse Upamecano en vitesse et bat Lloris avec son gaucher. Benzema s’occupe de remettre le tout en ordre deux minutes plus tard, d’une frappe du pied droit du bord de la surface qui se glisse sous la barre transversale. Ici, Mbappè prend la présidence. Le talent du PSG gâche deux bonnes occasions d’abord pour faire avancer la France, mais dans la troisième il est implacable : sur une poche de Theo Hernandez il se présente seul face à Unai Simon, double pas et balle dans le filet entre les protestations espagnoles pour le position de départ par Mbappè, qui semble être hors-jeu. Le Var n’intervient cependant pas et les hommes de Luis Enrique se jettent à l’attaque à la recherche du nul. Mais nous avons besoin du meilleur Lloris pour fermer la porte à Oyarzabal d’abord puis à Pino en finale. Et la Ligue des Nations, avec les défilés des capitaines, prend ainsi la route de Paris.

Nihel Béranger

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