Les craintes d’inflation pénalisent l’avenir de l’Europe
Les contrats à terme en Europe anticipent une ouverture en baisse ce vendredi, un jour où les données d’inflation américaine sont attendues, ce qui donnera de nouveaux indices sur la voie à suivre pour la Fed. Les investisseurs montrent moins d’appétit pour le risque, ce qui se reflète dans les actions.
Sur les marchés asiatiques, dont la séance est déjà terminée, les bourses étaient dans le « rouge ». Au Japon, le Nikkei et le Topix ont clôturé avec des pertes de 1% et 0,77%, respectivement. A Hong Kong, le Hang Seng s’est déprécié de 1,13%, tandis que la bourse de Shanghai a clôturé en baisse de 0,18%.
La séance a été marquée par une grande volatilité, comme on l’a vu lors de la dernière séance sur les marchés européens et à Wall Street. Malgré les bonnes nouvelles concernant l’efficacité des vaccins, les investisseurs commencent à s’intéresser à nouveau à l’impact que les omicrons peuvent avoir sur la reprise économique.
D’une part, le Royaume-Uni en est venu à adopter de nouvelles restrictions, comme le retour du télétravail et l’exigence d’un certificat numérique lors des grands événements, dont on craint qu’elle n’entraîne un nouveau frein à la reprise économique amorcée dans le pays.
En revanche, les craintes concernant l’inflation et, par conséquent, la politique monétaire persistent. Les investisseurs sont « prudents » et surveillent les perspectives macroéconomiques mondiales. Ce vendredi, l’inflation aux Etats-Unis sera publiée en novembre, après avoir atteint les plus hauts de 1990, ce qui donnera de nouveaux signaux sur le rythme du retrait des mesures de relance dans le pays par la Fed.
Réagissant à tout cela, l’indice Stoxx 50, qui regroupe les 50 plus grandes entreprises d’Europe, se traite en pré-ouverture de cette séance en territoire négatif, avec une baisse de 0,582%.
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